Vers la règle du devoir fiduciaire
Le président Obama a tranché. Washington imposera la règle du devoir fiduciaire aux conseillers qui oeuvrent dans le domaine des régimes de retraite individuels et des régimes collectifs 401(k) (http://tinyurl.com/l6hzq9l). Les détails de la réglementation du ministère du Travail ne sont pas connus, mais il est clair que les RIA (Registered Investment Advisors) ne seront plus les seuls conseillers à devoir se plier à cette règle. Selon un organisme de recherche rattaché à la présidence, les coûts du conseil biaisé (conflicted) supportés par les consommateurs atteindraient 17 G$ US par an. L’organisme affirme que la montée des régimes de retraite à cotisation déterminée – et la disparition des régimes à prestations déterminées – a transféré le poids des décisions d’investissement aux particuliers, qui sont souvent incapables de décider seuls. L’organisme fait également valoir que plusieurs pays, dont le Canada, visent à réduire les possibles conflits d’intérêts (http://tinyurl.com/pyhzcqj). Dans l’industrie, la ligne de défense s’articule autour de la transparence : «La règle fiduciaire entraînera la disparition du conseil pour de nombreux consommateurs qui ne pourront pas payer des honoraires. La meilleure façon de régler la question des frais cachés est une plus grande transparence», affirme la National Association of Plan Advisors (http://tinyurl.com/mvrj63a).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 juin 2015 1 juin 2015
- 00:00