Selon une firme d’étude de marché, TABB Group, les coûts augmentent environ de 8 % par an. La source principale de cette formidable hausse se trouve dans la loi Dodd-Frank de 2010.
Cette législation du président américain Barack Obama a fait exploser les masses de données que doivent obligatoirement recueillir les banques d’investissement et les sociétés qui négocient en Bourse. Et recueillir, stocker et traiter des ensembles gigantesques de données coûte cher, très cher.
Ainsi, rapporte le Wall Street Journal, les banques d’investissement ont l’obligation d’enregistrer les communications de leurs employés (appels téléphoniques, courriels, messages textes) et de les conserver pendant au moins un an dans l’éventualité où les régulateurs demanderaient des informations pouvant, par exemple, toucher des délits d’initiés.
Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg, puisqu’il revient aux banques d’analyser au préalable toutes ces données afin de repérer les anomalies.
Selon le Wall Street Journal, les employés des banques d’investissement communiquent de plus en plus en personne afin de ne pas être entendus par les grandes oreilles des marchés financiers.