Un homme d'affaires montrant un graphique en transparence sur une ville. Autour on voit pleins de petits virus de COVID-19.
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Il est bon de tirer profit de toutes les situations, même les plus dramatiques. Si la pandémie de COVID-19 est sans aucun doute une catastrophe pour la santé publique, l’économie et la société en général, elle aura permis de faire avancer à pas de géant bien des industries, notamment celle des services financiers.

En raison du confinement, l’industrie a dû accélérer son adoption de différentes technologies et trouver de nouvelles façons de faire des affaires, ce qui pourrait avoir des avantages bénéfiques durables, selon un article récent publié dans Investment Executive.

Si le confinement a obligé de cesser toute rencontre en personne avec les clients, les conseillers ne pouvaient pas tout simplement jeter l’éponge surtout à un moment où les Canadiens sont confrontés à d’importants défis financiers. Les professionnels de la finance ont donc trouvé un moyen d’être présent pour leurs clients, notamment grâce à la technologie.

Il n’est ainsi pas surprenant de constater que la vidéoconférence a connu une augmentation massive d’utilisateurs depuis le mois de mars. Les Canadiens ont embrassé cette technologie tant à des fins sociales que professionnelles.

Si celle-ci n’est peut-être pas aussi idéale que de voir les clients en personne, elle en est une bonne alternative en plus de faire économiser le temps de déplacement permettant ainsi aux conseillers de se concentrer sur l’essentiel : la rencontre client.

La technologie change la donne

Ces dernières années, la technologie a fait d’énormes progrès dans le domaine des services financiers. Si elle a profité aux planificateurs financiers et à leurs entreprises, elle a également créé de grandes perturbations. On peut ainsi penser aux robots-conseillers et à l’intelligence artificielle qui ont créé de nouvelles options pour les consommateurs, menaçant ainsi le modèle traditionnel de conseil humain.

La technologie représente certes une menace, mais pas forcément de la façon dont beaucoup la perçoivent. Le plus grand risque c’est de passer à côté du progrès et des changements qu’elle pourrait apporter. La technologie n’est ainsi plus une option, mais un élément essentiel de la gamme d’outils du planificateur financier.

Il y a fort à parier que même lorsque les mesures de distanciations physiques seront levées, les réunions virtuelles prendront une place plus importante dans les affaires quotidiennes. Certains clients préféreront même ce moyen de communication aux traditionnelles rencontres en tête-à-tête. Les conseillers devront donc s’adapter.

Outre les réunions virtuelles, les professionnels du milieu de la finance devraient profiter de l’occasion pour explorer d’autres technologies qui pourraient améliorer leurs services. Il ne fait aucun doute que la technologie va continuer de progresser tout comme les attentes du consommateur et ceux qui refusent de l’intégrer et d’en faire une partie intégrante de leurs activités ne survivront certainement pas.