Un client sur sept a quitté le navire
Trois ans après son déploiement, la grande réforme britannique du conseil financier, la Retail Distribution Review (RDR) suscite beaucoup d’interrogations. Au début, plusieurs ont craint que de nombreux consommateurs n’aient plus accès au conseil, étant donné le fossé entre les honoraires de 100 $ de l’heure que la majorité d’entre eux voudrait payer et les 355 $ de l’heure que la plupart des conseillers disent trouver «acceptables» (http://tiny.cc/6qpb5x). Selon un premier bilan de l’autorité de réglementation britannique, la Financial Conduct Authority, les consommateurs font appel aux conseillers dès qu’ils ont un actif de 100 000 $ à investir, ce qui élimine nombre de petits clients. Selon ce bilan, depuis l’entrée en vigueur de la RDR, un client sur sept (14 %) a abandonné le conseil, la moitié d’entre eux disant vouloir prendre leurs propres décisions parce qu’ils jugent que la valeur du conseil reçu ne vaut pas les honoraires payés (http://tiny.cc/94hh5x). D’après une autre recherche de Citizens Advice, un organisme d’aide aux consommateurs, 5,4 millions de Britanniques feraient appel aux conseillers si leurs honoraires étaient moins élevés (http://tiny.cc/m7vi5x).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 janvier 2016 1 janvier 2016
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