Selon ce document, Jacques Turenne s’est ainsi placé en conflit d’intérêts alors qu’il travaillait pour un la succursale de Shawinigan, en Mauricie, de Valeurs mobilières Peak, en mars 2012.
« En principe, les opérations personnelles d’un représentant avec un client sont à éviter parce qu’elles créent des situations où le représentant risque de faire primer son intérêt sur celui de son client », écrit la formation d’instruction dans sa décision.
« L’intimé n’a pas déclaré l’existence de ce prêt personnel à Peak malgré qu’il savait que cette activité lui était interdite », lit-on dans la décision.
Selon ce document, après que la cliente se soit plainte à Peak que son prêt ne lui avait pas été remboursé, le courtier a remis l’argent emprunté à la cliente. Jacques Turenne a remboursé son employeur et a été congédié en septembre 2012. »
« Il faut noter le fait qu’il s’agit d’un acte isolé, que l’intimé a remis au courtier membre le montant que celui-ci a remboursé à la victime, qu’il a collaboré à l’enquête et qu’il a exprimé des remords de manière très convaincante à l’audience », écrit la formation dans sa décision.
Jacques Turenne n’est plus conseiller en placement, mais travaille actuellement comme représentant en épargne collective auprès d’un cabinet de Trois-Rivières, en Mauricie. Selon la fiche de l’Autorité des marchés financiers à son sujet, le représentant est soumis à une « supervision de ses activités par un répondant ».