Cinq chiffres sur l'assurance soin de longue durée

Après avoir consulté « un large éventail » de membres, l’ACCVM remarque qu’il y a « très peu de questions qui concernent uniquement les personnes âgées, mais que certaines considérations ont beaucoup plus d’importance pour celles-ci que pour une clientèle d’un autre groupe d’âge ».

Par exemple, le rapport soulève qu’à quelques exceptions près, les personnes âgées ont une capacité plus limitée de renflouer des pertes en capital au moyen de revenus futurs provenant d’autres sources.

Les conseillers devraient en l’occurrence faire preuve d’une grande prudence lorsque des clients âgés choisissent des placements risqués, s’engagent dans des stratégies risquées ou en faisant retraits amenuisant leur capital.

Il faut aussi être vigilants quant aux attentes irréalistes de revenus générés par des placements incompatibles avec une faible tolérance au risque.

« Les craintes et l’incertitude des clients face à leur avenir financier et à leur situation générale influencent énormément leur stratégie de placement. Les personnes âgées sont plus susceptibles d’être amoindries physiquement et intellectuellement et cela doit être pris en compte », note le rapport.

Devoir

L’ACCVM souligne que c’est le devoir du conseiller qui soupçonne un degré de vulnérabilité chez son client d’établir des procédures à l’interne pour soumettre la situation à un échelon supérieur.

Il se doit également d’obtenir les informations pertinentes à l’ouverture du compte, de vérifier la convenance des placements et de conduire des examens en matière de supervision, surveillance et conformité axés sur les questions touchant les personnes âgées.

« En vertu d’une variété de lois et réglementations sur les valeurs mobilières, les sociétés de services financiers ont l’obligation d’obtenir suffisamment d’informations concernant un investisseur pour que les recommandations lui conviennent, et que la gestion de son compte soit conforme au profil d’investisseur établi dans le formulaire prévu par l’obligation de connaître son client, incluant la situation financière actuelle du client, ses connaissances en placement, ses objectifs de placement, son horizon de placement et sa tolérance au risque », rappelle l’ACCVM.

Consulter le rapport

 Photo : Bloomberg