Dans le cadre de cette étude, menée auprès d’investisseurs au Royaume-Uni, au Canada, aux États-Unis et à Hong Kong, on remarque que les investisseurs de détail font encore moins confiance à leur firme, dans 51 % des cas, que leurs homologues institutionnels, dans 61 % des cas.

Les investisseurs américains et britanniques sont les plus sceptiques avec des niveaux de confiance respectifs de 44 % et de 39 %. Les investisseurs hongkongais étaient les moins sceptiques avec un niveau de confiance de 68 %.

Fait intéressant, 55 % des investisseurs soutiennent que le gestionnaire avec lequel ils font affaire est la personne qui leur a donné le plus confiance dans le marché des capitaux. C’est plus que les firmes, avec 41 %, les autorités réglementaires locales, avec 38 %, et les autorités réglementaires internationales, avec 35 %.

Même si les investisseurs n’éprouvent pas beaucoup de confiance envers l’industrie financière, ils sont 75 % à se dire «optimistes» qu’ils pourront récolter un rendement juste grâce à leurs investissements sur les marchés des capitaux. Toutefois, seulement 19 % «croient fortement» qu’ils ont une chance d’obtenir un rendement juste.

L’Institut CFA conseille aux professionnels de l’investissement d’adopter une approche centrée sur le client et la plus transparente possible. De plus, les clients devraient recevoir des relevés qui illustrent les performances de leurs placements en pourcentages, mais également en dollars.

L’étude a été menée auprès de 2 104 investisseurs au Royaume-Uni, au Canada, aux États-Unis et à Hong Kong. De ce nombre, 1 604 étaient des investisseurs de détail, 500 étaient des investisseurs institutionnels.