Royaume-Uni : les conseillers bancaires écopent
En janvier, le Royaume-Uni a réformé le mode de rémunération des conseillers, désormais sur honoraires ou à commission selon le montant de l’investissement sous gestion. Afin de protéger leurs marges bénéficiaires, de grandes banques ont relevé leurs exigences envers les clients voulant faire affaire avec des conseillers. Par exemple, les clients de la banque Lloyds TSB doivent maintenant avoir au moins 100 000 £ en épargne et investissement – soit un peu plus de 160 000 $ – par rapport à 50 000 £ chez HSBC. S’ils n’atteignent pas ces seuils, les clients sont alors invités à utiliser les sites Web bancaires transactionnels. Résultat : l’emploi dans la confrérie des conseillers bancaires britanniques a chuté de près de moitié, passant de 8 660 en 2011 à 4 605 au 31 juillet 2013). Cela confirme les craintes de Deloitte, qui prévoyait ce genre de résultat dans une étude publiée en novembre 2012. Un sondage de ces consultants relevait également que les individus peu fortunés (moins de 80 000 $ d’épargne) seraient beaucoup moins portés à payer directement les services des conseillers (http://tinyurl.com/c8ueokn).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 octobre 2013 1 octobre 2013
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