Dans son communiqué, Richardson GMP a ajouté « ne pas souhaiter commenter davantage la situation » à moins d’une demande des autorités réglementaires. Rappelons que ce communiqué avait été publié à la demande des autorités de surveillance de la Bourse de Toronto.
Plus tôt cette semaine, The Globe and Mail avait publié un article indiquant que trois acheteurs étaient sur les rangs pour faire l’acquisition de Richardson GMP soit la Banque TD, Wells
Fargo & Co ainsi que Raymond James.
Un rapport publié par les analystes de la Banque Scotia plus tôt cette année présentait également la Banque Nationale et l’Industrielle Alliance comme des acheteurs potentiels pour Richardson GMP.
Lire aussi – Richardson GMP vendu à l’automne ?
Selon les analystes, Richardson pourrait être acquise pour un prix s’élevant à plus de 500 M$. Richardson GMP compte plus de 27 G$ en actifs sous gestion et près de 900 employés. La firme est détenue par GMP Capital, la famille Richardson ainsi que par ses employés.
Mécanisme de liquidité
Rappelons que, lors de la fusion en 2009 entre GMP Capital et Richardson and Sons, menant à la création de Richardson GMP, un mécanisme de liquidité avait été prévu lorsque la société atteindrait 30 G$ en ASA. Or, il atteignait à la fin de l’année 2015 26,3 G$.
Le mécanisme prévoit que si la majorité des six membres du conseil d’administration, comprenant au moins un membre de GMP, de la famille Richardson et des conseillers en placement, sont en faveur du déclenchement du mécanisme de liquidité avant le 15 novembre 2016, il sera déclenché.
Aussitôt déclenché, GMP, qui possède 30 % des parts de la société, aurait 90 jours pour négocier avec la famille Richardson pour acquérir sa part représentant 30 %. Si les parties n’arrivent pas à une entente dans la période, GMP devra faire une offre formelle à Richardson GMP.
Lire aussi – Richardson GMP : quatre acheteurs potentiels
Dans son communiqué de presse publié cette semaine, Richardson GMP rappelait l’existence de ce mécanisme de liquidité en ajoutant qu’il « pouvait mener à une transaction ».
Avec Frédéric Roy