L’entreprise a fermé sans cérémonie son bureau de Toronto la semaine dernière, les employés n’ont reçu aucune explication. Rien n’a été mentionné quant aux bureaux de Montréal et de Vancouver de l’entreprise.

Dans un courriel dont le Financial Post a obtenu copie, le fondateur et chef de la direction de One Financial, Jeffrey O’Brien, soulignait à ses employés que « le fait de ne pas avoir été capable d’attirer des fonds en avril a exercé beaucoup de pression monétaire sur l’entreprise et nous devons repousser le versement de vos salaires ».

Le paiement devait se faire une fois la fermeture d’une offre privée qui devait permettre de lever 9,6 M$. L’entreprise a déclaré « devoir s’occuper de ses investisseurs » et s’assurer que toutes les opérations, dont les demandes de rachats, fonctionnent pour eux.

One Financial a depuis déménagé ses bureaux et dit être en contact avec la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario. Selon Jeffrey O’Brien, l’entreprise aurait 35 M$ d’actif sous administration.

Avec le Financial Post