Difficile quête future de rendement

En 2014, 18 % des répondants avouent pour leur part estimer que cette question est importante, mais qu’ils ne la posent pas à leur représentant. En 2012, 11 % des répondants n’osaient pas interroger leurs représentants sur la question des frais. Les femmes sont plus susceptibles que les hommes, à 64 % contre 57 %, de poser ce type de question.

En ce qui concerne la rémunération des représentants, 27 % des Québécois interrogent leur conseiller à ce sujet. En 2012, 26 % des répondants posaient ce genre de question à leur représentant. En 2014, les hommes sont plus susceptibles que les femmes, à 32 % contre 21 %, de poser ce type de question.

Il y a toutefois une légère progression du nombre de répondants qui croient qu’il serait important d’interroger leur représentant sur sa rémunération, mais qui ne le font pas. Cette portion des répondants passe de 19 % en 2012 à 21 % en 2014. Le nombre de répondants qui ne pose pas de questions à son conseiller sur sa rémunération est quant à lui passé de 34 % en 2012 à 33 % en 2014.

S’ils avaient des doutes sur la façon de travailler de leur représentant, 48 % des répondants consulteraient un organisme qui réglemente les marchés financiers. Fait intéressant, en 2012, 53 % des répondants donnaient cette réponse. Cinquante-six pour cent des répondants fermeraient leur compte et iraient en ouvrir un ailleurs.

L’Indice révèle également que moins de la moitié des investisseurs québécois (47 %) font la démarche de vérifier si leur représentant est autorisé à leur vendre le produit offert, un geste simple à poser à partir du registre sur le site de l’AMF.

L’effet bénéfique du représentant

En général, les Québécois affichent un indice global moyen de 60,1 % en 2014, contre 58,5 % en 2012. Toutefois, ils obtiennent des résultats inférieurs dans les domaines de relation avec un représentant par rapport à 2012 et des résultats supérieurs dans plusieurs domaines liés à l’assurance dommages et à la prévention de la fraude.

« Les individus qui sont en relation d’affaires avec un représentant obtiennent un Indice Autorité supérieur, avec 62 %, note Camille Beaudoin, chef du Service de l’éducation financière à l’AMF. Ceux qui ne sont pas en relation d’affaires avec un représentant obtiennent un Indice global de 52,9%, ce qui représente une différence marquée.»

Dans le cadre de cette étude, 1500 questionnaires ont été remplis par des gens âgés de 18 ans ou plus et responsables des finances de leur ménage du 11 au 18 février 2014.


Photo Bloomberg