Cette décision touche donc la proposition de rente longévité, laquelle verserait aux travailleurs à partir de 75 ans une rente provenant d’un régime à prestations déterminées totalement capitalisé.
La commission considère la rente longévité comme « une idée intéressante pour répondre au risque de longévité », mais soutient que ses impacts sur les entreprises (taxe sur la masse salariale), sur les finances publiques et sur l’économie doivent être évalués.
On devrait considérer aussi les effets de la rente sur le remboursement du Supplément de revenu garanti ainsi que l’absence ou la diminution des revenus, principalement des femmes et des aidants naturels qui s’absentent du marché du travail pour des raisons familiales.
La commission recommande également d’examiner la bonification du Régime de rentes du Québec (RRQ), qui n’est pourtant pas une recommandation du comité d’experts. « Bien que la Commission estime que le coût de cette bonification serait élevé, elle pense que la solution mérite d’être analysée notamment dans le contexte où les autres provinces évaluent la possibilité de réclamer au gouvernement fédéral une amélioration du Régime de pensions du Canada », lit-on dans un document déposé devant la Commission des finances publiques.
RVER
La commission note également que le projet de loi no 39, Loi sur les régimes volontaires de retraite, est présentement à l’étude en commission parlementaire. « La Commission juge donc qu’il convient de laisser le processus législatif actuellement engagé suivre son cours », note-t-elle.
La commission des finances publiques estime par ailleurs que d’autres études devraient aussi porter notamment sur le financement des régimes de retraite à prestations déterminées.