Perdre son emploi au profit de Watson
Il y a quelques années, les professionnels nord-américains de l’informatique avaient une peur bleue de la délocalisation. Plusieurs ont dû se rendre en Inde afin de former la relève qui allait les remplacer, à distance, à bas coût. Qu’en sera-t-il du système d’intelligence artificielle Watson d’IBM qui commence à se déployer dans les grandes institutions financières ? Ceux qui « forment » ce système de pointe en lui transmettant leurs connaissances et en corrigeant ses erreurs pourraient perdre leur emploi. En effet, au Japon, une trentaine de salariés de Fukoko Mutual Life Insurance seront remplacés en mars par Watson (http://32uwiy). Les mises à pied pourraient finir par toucher les conseillers en milieu bancaire, craint le syndicat de Crédit Mutuel CIC (http://quuwiy). Les employés de cette banque française sont en train « d’entraîner » Watson pour qu’il puisse éventuellement répondre de façon autonome à plusieurs questions de clients. Des expériences semblables qui ont cours en Asie – un continent technologiquement avancé – nous en apprendront davantage. Par exemple, que se passera-t-il chez Nippon Life Insurance, qui voudrait que Watson puisse proposer des couvertures d’assurance aux particuliers ?
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 15 février 2017 15 février 2017
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