Parlez-leur «famille»
Les conseillers sont mal à l’aise quand il s’agit d’interroger leurs clients sur leur situation familiale. Pourtant, il le faut bien. Ne serait-ce que parce de plus en plus de quinquagénaires et de sexagénaires continuent de travailler pour le bien-être de leurs enfants, ce qui retarde d’autant le début de leur propre retraite. Selon une enquête menée auprès de 5 415 Américains, les deux tiers (68 %) des personnes âgées de 50 ans et plus aident financièrement leurs enfants. Et une personne sur quatre en fait autant pour ses petits-enfants, indique cette étude si bien nommée, «Family & Retirement: The Elephant in the Room». Le commanditaire de l’étude, Merrill Lynch, est d’ailleurs en train de former ses conseillers à poser de nouvelles questions. Le but : détecter si leurs clients sont devenus des «banques familiales». On veut également que les conseillers puissent gérer les impacts d’une situation pouvant amener certains clients retraités à recommencer à travailler. Paradoxalement, précise Merrill Lynch, ce sont les gens les plus responsables sur le plan financier qui risquent le plus de devenir ces «banques familiales» (http://tinyurl.com/pdxapcn).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 mars 2014 1 mars 2014
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