C’est pourquoi, selon elle, la stratégie à adopter doit demeurer prudente, tout en intégrant des produits susceptibles de générer du revenu, par exemple par l’intermédiaire de dividendes.
«Si les gens sont trop conservateurs, les rendements obtenus auront un impact négatif sur leur pouvoir d’achat. C’est pourquoi il m’apparaît important de trouver des outils capables de générer un peu plus de rendement.»
Hélène Paradis propose des fonds prudents, mais qui mènent le client à prendre certains risques afin d’augmenter le rendement.
1. Portefeuille à revenu favorable TD – Série Conseillers
Ce produit, lancé en 2003, est un fonds de fonds diversifié qui investit principalement dans des parts de Fonds mutuels TD. Ses placements sont sélectionnés de manière à atténuer le risque et à favoriser un revenu régulier.
«Il s’agit d’un fonds réparti à environ 25 % en actions et 75 % en obligations. Je l’aime beaucoup, car il s’agit d’un fond tactique qui offre la flexibilité nécessaire au gestionnaire pour protéger le portefeuille en cas de mouvement des marchés», souligne Hélène Paradis.
Geoff Wilson en est le gestionnaire principal depuis février 2010. Il investit principalement dans des obligations (60 %) et des actions canadiennes (14 %), et l’actif est placé en grande partie au Canada (77 %). Les États-Unis suivent, avec une part de 19 %. Outre les titres à revenu fixe qui représentent 69 % du portefeuille, les services financiers (11 %) sont le principal secteur ciblé par le fonds.
Le rendement annualisé du fonds s’établit à 4,7 % depuis sa création. Il a atteint 5,9 % depuis un an (au 31 octobre 2014) comparativement à 5,8 % pour l’indice de référence (Indice obligataire universel FTSE TMX Canada).
Au 26 novembre 2014, l’actif sous gestion s’établissait à 2,24 G$, et le ratio de ses frais de gestion (RFG), à 1,83 % au 30 juin 2014.
2. Fonds Fidelity Répartition de revenu (série A)
Créé en mai 2005, ce fonds effectue une répartition tactique parmi les titres à revenu fixe et les actions axées sur le revenu qui composent son portefeuille. Il vise à procurer aux clients un rendement mensuel.
«Ce fonds est sans doute le plus conservateur chez Fidelity», constate Hélène Paradis.
Il a reçu le prix Lipper 2014 dans la catégorie Équilibrés canadiens à revenu fixe pour la période de cinq ans qui s’est terminée le 31 juillet 2014, sur un total de 76 fonds. Les gestionnaires principaux du fonds sont Geoffrey Stein et David Wolf.
Le fonds contenait 2 346 titres en portefeuilles, dont 610 actions, au 30 septembre 2014. «La portion actions de ce fonds est répartie en trois parts à peu près égales entre le Canada, les États-Unis et l’international», dit-elle.
Les obligations canadiennes composent 46,0 % de l’actif, qui est aussi constitué à 17,5 % d’obligations étrangères et à 15,1 % d’actions étrangères. Parmi ses dix principaux titres, mentionnons Pepsi Holdings, Safeway et IBM. Le secteur financier représentait 6,5 % du portefeuille d’actions au 30 septembre 2014, les technologies de l’information, 4,6 %, et l’énergie, 4,3 %.
Le rendement annuel composé du fonds (série A) a atteint 8,65 % depuis un an (au 31 octobre 2014). Il s’établit à 7,71 % sur trois ans, à 9,26 % sur cinq ans, et à 8,71 % depuis sa création.
Au 31 octobre 2014, l’actif combiné total du fonds s’élevait à 2,11 G$. Le RFG de la série A est de 2,01 %, et le bêta sur trois ans est de 0,70 (au 31 octobre 2014).
3. Fonds de rendement stratégique Dynamique (série A)
Ce fonds vise à dégager des revenus élevés et une croissance à long terme du capital grâce à un portefeuille composé de titres à revenu fixe ainsi que d’actions génératrices de revenus. Les obligations à haut rendement du portefeuille sont surtout représentées par des parts d’autres fonds offerts par Dynamique.
«Ce fonds bénéficie d’une répartition stratégique. Ainsi, dans le cas où le marché se révèlerait trop dispendieux ou à risque, le gestionnaire pourrait en réduire la pondération en actions au profit de la portion obligataire. Depuis les dernières années toutefois, l’inverse a plutôt été observé, compte tenu du fait que les rendements générés par la portion obligataire sont plus ou moins intéressants», analyse Hélène Paradis.
Créé en mars 2009, ce fonds est principalement composé d’actions canadiennes (29,6 %) et d’actions américaines (20,7 %). Les actifs proviennent généralement du Canada (48,4 %), et des États-Unis (30,3 %), selon les données du 31 octobre 2014.
Le fonds met l’accent sur l’infrastructure-énergie (14,0 %), les services financiers (13,9 %) et le secteur de l’immobilier (10,0 %). Il est composé de 198 titres dont ceux de Comcast Corporation (Class A), Wells Fargo & Company et Enbridge.
Géré par Oscar Belaiche et Michael McHugh depuis ses débuts, le fonds a procuré un rendement de 10,6 % en 2013 par rapport à 12,80 % pour la catégorie et un rendement composé moyen de 8,94 % sur cinq ans par rapport à 7,31 % pour la catégorie (au 25 novembre 2014).
Au 31 octobre, l’actif du fonds s’établissait à 5,92 G$, et son RFG, à 2,24 %.