L’ex-représentante en assurances de personnes, qui est ainsi reconnue coupable d’avoir posé des gestes illégaux à l’égard d’une cliente en état de vulnérabilité, écope d’amendes de plus de 300 000 $.

L’AMF accusait Nathalie Beckers d’avoir illégalement agi à titre de représentante en assurance de personnes alors que son certificat de pratique était radié temporairement. Elle avait aussi procédé à des opérations non autorisées par sa cliente et transmis des informations fausses ou trompeuses à l’aide d’un relevé falsifié.

Les amendes imposées par la Cour du Québec représentent trois fois l’amende minimale pour les chefs d’exercice illégal et de transmission d’informations fausses ou trompeuses, et de deux fois l’amende minimale pour les chefs de contravention aux ordres d’exécution ou aux opérations demandées.

Les antécédents de Nathalie Beckers, la vulnérabilité de la victime, l’abus de confiance, l’appropriation de fonds et les pertes pécuniaires de la famille de la victime sont autant de facteurs aggravants qui ont été considérés afin de déterminer le montant des amendes.

Il s’agissait du deuxième procès de Nathalie Beckers qui avait obtenu une rétractation de jugement en avril 2016.