Standard & Poor’s (S&P) avait aussi procédé à plusieurs décotes, en décembre dernier, en disant craindre l’impact d’un ralentissement de l’économie canadienne sur les bilans de différentes grandes banques. Desjardins avait aussi vu sa cote de crédit abaissée par S&P.
Moody’s dit aussi craindre l’impact d’un endettement élevé des consommateurs canadiens et du prix élevé des propriétés immobilières aupays sur les bilans des grandes banques canadiennes. Ces facteurs rendraient les banques « plus vulnérables qu’auparavant envers les risques imprévisibles de ralentissement de l’économie canadienne ».
Moody’s avait prévenu, en octobre dernier, qu’elle réviserait les cotes de crédit de ces six grandes institutions financières. Cette décote survient deux jours après que la Banque du Canada ait diminué ses prévisions économiques de 2,3 à 2 % pour 2013.
La banque centrale a aussi indiqué qu’il était moins urgent de hausser les taux d’intérêt, étant donné le ralentissement économique et le recul du taux d’inflation.
Les banques conservent leur cote de crédit élevée, mais cette cote baisse d’un cran.
Avec CBC et Les Affaires.com