Le conseiller en placement a réduit la part d’investissements canadiens afin de diversifier géographiquement les portefeuilles de manière à «tirer profit des grandes industries aux États-Unis et en Europe».

Dans cette optique, il opte pour deux FNB, pour une exposition aux marchés nord-américains, et un fonds commun, pour investir en Europe et en Asie.

1. SPDR S&P Dividend ETF (SDY)

Créé en novembre 2005, ce fonds réplique la performance du S&P High Yield Dividend Aristocrats Index.

«L’indice est conçu pour mesurer la performance des titres offrant les plus hauts dividendes parmi ceux qui composent le S&P Composite 1500 Index. Pour être considérés comme un « aristocrate des dividendes », les titres doivent avoir augmenté leurs dividendes chaque année pendant au moins 20 ans», signale Nader Hamid.

Les actions américaines composent 98,83 % de l’actif, au 10 avril 2015. Parmi ses principaux titres, citons AT&T, People’s United Financial, Realty Income, HCP, et National Retail Properties.

Le fonds se négocie directement sur le marché américain, en dollars américains.

«Nous croyons dans la croissance du dollar américain par rapport à la devise canadienne. En plus de nous fournir des rendements de sources diversifiées, ce fonds nous permet de tirer profit de la devise», mentionne Nader Hamid.

«Nous observions une réduction de la croissance du PIB en Chine et nous voulions que nos portefeuilles soient moins concentrés en énergie et en finance, tout en augmentant notre accès à des secteurs comme la science, la santé et la technologie», explique-t-il.

Le rendement du fonds a atteint 13,52 % depuis un an (au 10 avril 2015), 17,49 % sur trois ans et 13,63 % sur cinq ans. Le total des actifs s’élève à 13,89 G$.

Au 31 mars 2015, son bêta sur trois ans était de 0,89 par rapport à l’indice S&P 500 TR USD, selon Morningstar Canada. Le ratio des frais de gestion (RFG) s’établit à 0,35 %.

2. FNB BMO d’actions canadiennes à faible volatilité (ZLB)

Créé en octobre 2011, ce fonds vise à procurer une participation à un portefeuille d’actions canadiennes pondéré en fonction d’un faible bêta.

«Nous utilisons ce fonds pour aller dans le marché canadien. Il est constitué de 40 titres tirés d’un panier de 100 titres sélectionnés à partir de leur faible volatilité. Le portefeuille est rééquilibré en juin et reconstitué en décembre», explique Nader Hamid.

La grande majorité de l’actif est composé d’actions canadiennes. Parmi ses dix principaux titres, citons Alimentation Couche-Tard, Fairfax Financial Holdings, Dollarama et Empire Co.

Les services financiers (21,6 % au 7 avril 2015), les biens de consommation de base (19,2 %) et l’énergie (14,3 %) sont les principaux secteurs du fonds.

Son actif sous gestion est de 514 M$ au 7 avril 2015. Son rendement sur trois ans est de 22,38 % (au 27 mars 2015) et de 29,4 % sur un an.

Au 31 mars 2015, son bêta sur trois ans était de 0,37 par rapport à l’indice S&P/TSX Composite TR, selon Morningstar Canada. Ses frais de gestion annuels maximum sont de 0,35 %.

3. Mawer d’actions internationales (série A)

Créé en octobre 1987, ce fonds est classé 5 étoiles par Morningstar. Il vise à procurer une croissance à long terme et des gains en capital ainsi qu’une diversification du risque au moyen de placements dans des sociétés situées ailleurs qu’en Amérique du Nord.

Le fonds procède à une diversification de son portefeuille au moyen de placements dans des titres d’emprunt et de participation, dans différentes devises, différents secteurs et différents pays.

David Ragan et Jim Hall en sont les gestionnaires.

«Nous utilisons ce fonds plutôt qu’un FNB, car nous croyons qu’à l’extérieur des marchés nord-américains, les FNB sont beaucoup moins efficaces», mentionne Nader Hamid.

Selon lui, il est préférable de s’en remettre à un gestionnaire qui aura effectué des analyses avant de sélectionner les titres du fonds.

«Par rapport à un FNB constitué de 1 600 différentes actions, celui-ci a 62 différentes actions bien choisies pour représenter le marché international. Nous sommes donc moins concernés par ce qui arrive dans les 30 à 50 pays d’où sont issues ces actions et davantage par ce qui concerne chacune des sociétés choisies et dont le siège social se trouve dans des pays tels que l’Angleterre, l’Allemagne, la Suisse, la France, le Japon et Singapour», dit-il.

Le fonds investit principalement dans des sociétés en Europe, en Asie, en Amérique latine, en Australie et en Afrique, et le montant investi dans chaque pays varie en fonction des perspectives économiques, de la situation des investissements, de la conjoncture du marché et des occasions d’affaires de chaque région.

La répartition régionale en portefeuille est Grande Europe (66,84 %), Grande Asie (25,18 %), et Amériques (7,98 %), au 31 mars 2015.

Les secteurs des services financiers (18,69 % au 31 mars 2015), de la consommation défensive (19,41 %), et des industries (16,95 %) comptent pour plus de la moitié de la pondération sectorielle de l’actif sous gestion.

Sur 10 ans, le fonds affiche un rendement annualisé de 8,13 %, sur 5 ans, de 13,19 %, et sur trois ans, de 19,52 % au 7 avril dernier. L’actif net s’établit à 3,7 G$ (10 avril 2015), et son RFG, à 1,47 %.