Les IFRS ont du bon
Clouées au pilori par les assureurs, les nouvelles normes comptables IFRS (pour International Financial Reporting Standards) facilitent la vie des investisseurs. C’est ce que concluent les chercheurs Michel Magan de l’Université Concordia et Denis Cormier, de l’UQAM, après avoir analysé les états financiers des 191 entreprises inscrites au S&P/TSX. Ils ont comparé leurs états financiers de 2011, qui étaient écrits selon les règles des IFRS, à ceux de 2009, écrits selon la méthode des PCGR (principes comptables généralement reconnus). Leur conclusion est sans équivoque : les IFRS ont amélioré la qualité de l’information financière à tel point que les prévisions de bénéfices des analystes se sont grandement améliorées. Grâce aux IFRS, on établit maintenant un lien entre les bénéfices actuels et les rendements de l’investissement des derniers exercices, une information que les PCGR ne permettaient pas d’obtenir. Selon ces chercheurs, outre une qualité accrue de l’information financière, les IFRS facilitent la compréhension des chiffres clés par les administrateurs et les investisseurs, principalement en raison de l’abondance des notes comptables, qui sont rédigées dans un langage «courant». Ces notes, qui étaient en moyenne de 23 à 28 pages sous les PCGR, en comptent maintenant de 33 à 48 sous les IFRS (http://tinyurl.com/ngc2t9h).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 avril 2014 1 avril 2014
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