Un homme regardant une courbe d'investissement sur son téléphone.
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Les nouveaux investisseurs autonomes expliquent leurs erreurs les plus courantes.

La pandémie a encouragé de nombreux investisseurs autonomes à se lancer. Le quart des investisseurs âgés de moins de 54 ans ont fait leurs premiers pas en bourse au cours de la pandémie, rapporte une enquête d’Investopedia.

La grande majorité (86%) dit avoir réalisé des gains, mais la moitié (53%) reconnaît aussi avoir enregistré des pertes.

Et quels que soient leurs résultats, qu’ils aient fait fructifier leurs placements ou perdu du capital, ces nouveaux investisseurs autonomes reconnaissent avoir commis des erreurs… de débutants.

Deux investisseurs débutants sur trois disent avoir essayé de devancer le marché, en achetant ou en vendant au moment optimal. Un investisseur sur cinq déclare même tenter souvent sa chance à ce jeu.

Pour certains, à cette croyance dans leur capacité à devancer le marché, s’ajoute la confiance en leur intuition. Un investisseur débutant sur quatre (28%) a déjà réalisé une transaction en se fiant uniquement à son sixième sens.

L’autre erreur courante qu’ils reconnaissent est le manque de diversification de leur portefeuille. Au risque de faire sursauter les conseillers, plus de la moitié de ces nouveaux investisseurs autonomes (56%) rapportent que la majorité de leur portefeuille est composée d’une seule action, ou d’une seule classe d’actifs.

Enfin, un investisseur sur dix (12%) a négocié sur marge au cours de l’année écoulée. Les trois-quarts d’entre eux affirment pourtant qu’ils savaient ce qu’ils faisaient en prenant ce risque.

Ces nouveaux investisseurs sont bien différents de l’image du jeune diplômé qui utiliserait son premier chèque de paie pour tenter sa chance sur les marchés financiers.

Largement autodidactes, la moitié des investisseurs qui ont débuté depuis un an utilisent les livres et les sites Internet pour améliorer leurs connaissances. Et ils sont 22 % à s’informer auprès de leur conseiller.

Toutefois, bonne nouvelle, les réseaux sociaux et forums en ligne ne constituent une source d’informations que pour une très faible minorité d’entre eux (5 à 6 %).