Fair Canada estime qu’ils « ne font pas état d’aucun engagement à régler les problèmes graves relatifs à la protection des investisseurs qui ont été soulevés ».

« Le Royaume-Uni et l’Australie ont mis en œuvre des réformes dans l’intérêt des consommateurs; le Conseil de l’Union européenne vient tout juste d’approuver de nouvelles règles et les États-Unis envisagent de faire de même. Au Canada, cependant, cette initiative ne semble pas destinée à progresser », reproche notamment Fair Canada dans un communiqué.

La Fondation demande entre autres aux ACVM d’apporter « des changements importants pour gérer les problèmes soulignés par les consultations relatives aux frais des fonds communs de placement ».

Elle souligne que le gouvernement de l’Ontario a mentionné dans son document intitulé Perspectives économiques et revue financière de 2013, son intention de « réduire le coût des investissements tout en fournissant aux particuliers l’aide dont ils ont besoin pour prendre des décisions éclairées sur les épargnes ».

Fair Canada est d’avis que les ACVM ne touche que la pointe de l’iceberg en ce moment en ce qui a trait à la protection des consommateurs dans la vente de produits de placement.

« Le secteur a grandement abusé de la confiance que les investisseurs lui ont alors accordée. Le problème ne se limite pas au conseiller malhonnête qui enfreint les règles, mais s’étend à la norme, pas assez exigeante pour s’adapter à la relation qu’attendent les consommateurs et dont les représentants du secteur font la publicité », fait valoir la Fondation.

Fair Canada cite dans son communiqué Connie Craddock, présidente du Groupe consultatif des investisseurs de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario : « Nous sommes tout à fait favorables à une analyse posée et prudente, qui donnerait lieu à une réponse mesurée en matière de réglementation, mais nous pensons que la lenteur des réformes au Canada est inacceptable. Il est temps que les autorités de réglementation canadiennes dépassent le stade de la discussion et de l’étude pour hausser la barre de la protection des investisseurs », a-t-elle dit.