Le bénéfice net a plongé à 916 M$ US, comparativement à 1,95 G$ US un an plus tôt, a précisé jeudi la banque. Ce montant est exprimé après le versement des dividendes sur les actions privilégiées.
Le bénéfice par action s’est établi à 1,98 $ US. Le coût des provisions pour les litiges en lien avec certaines hypothèques et des « affaires réglementaires » a amputé le bénéfice par action de 2,77 $ US.
Dans l’ensemble, les revenus ont retraité d’un pour cent à 9,07 G$ US, comparativement à 9,13 G$ US un an plus tôt. Ce chiffre d’affaires restait néanmoins supérieur à celui de 8,75 G$ US attendu par les analystes, selon les prévisions recueillies par FactSet.
Les importants coûts légaux ont miné ce qui aurait autrement été un assez bon trimestre pour Goldman Sachs.
Goldman a profité d’une augmentation des conclusions d’ententes entre entreprises, la banque ayant tiré davantage de revenus de ses services conseil aux clients corporatifs. Ses revenus de banque d’investissement ont bondi de 13 % à 2,02 G$ US. Les ententes ont été plus nombreuses cette année parce que les entreprises veulent profiter de la faiblesse des taux d’intérêt pour financer des acquisitions.
Les revenus de la branche de gestion d’investissements de Goldman ont aussi avancé, prenant 14 % par rapport à l’an dernier.