La retraite quatre ans plus tôt
S’ils pouvaient revenir en arrière, la moitié des 62 à 70 ans prendraient leur retraite quatre ans plus tôt… mais à condition d’avoir le même niveau de sécurité financière qu’au moment où, en réalité, ils ont accroché leurs patins. C’est ce que révèle un sondage mené auprès de 750 Américains qui ont un actif d’au moins 100 000 $ pouvant être investi (http://tiny.cc/binnyx). Cela montre que ceux qui veulent continuer à travailler pour des raisons comme le sentiment d’accomplissement et les relations sociales sont moins nombreux qu’on le pense. Une enquête récente de Towers Watson prévient d’ailleurs les employeurs : les employés les plus stressés et les moins engagés par rapport à l’entreprise sont aussi ceux qui tiennent le plus à continuer de travailler ad vitam æternam. Ils ne pensent tout simplement pas avoir les moyens financiers de faire autrement (http://tiny.cc/c7nnyx) ! Que peuvent faire les conseillers ? Promouvoir la littératie financière. Selon Towers Watson, les employés qui ont de bonnes connaissances en finances personnelles tendent moins souvent à vouloir prendre leur retraite à un âge avancé. Comme le confirme un autre sondage, la littératie financière permet de savoir qu’on ne peut pas impunément retirer 8 % de son épargne-retraite par an sans risquer de se retrouver assez rapidement le bec à l’eau (http://tiny.cc/qtonyx).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 août 2015 1 août 2015
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