La fin du «culte des actions» ?
«Les petits-enfants des boomers ne devraient pas s’attendre aux rendements boursiers dont ont bénéficié leurs grands-parents», soutiennent les auteurs de la dernière édition du Global Investment Returns Yearbook. Écrit par des professeurs de la London School of Economics, ce guide annuel ne passe jamais inaperçu. Selon l’édition 2013, les marchés boursiers des 20 à 30 prochaines années procureront des gains annuels moyens de 3 à 4 %, sans plus. Les marchés obligataires performeront moins bien, sous la barre du 1 %. Après avoir passé en revue les rendements boursiers de 20 pays au cours des 113 dernières années, les auteurs estiment que la moyenne annuelle de 6,8 % en gains boursiers enregistrés depuis 1950 est «anormalement élevée». Il en serait de même des 3,7 % annuels de l’univers obligataire affichés depuis 1950. La persistance des faibles rendements, concluent les chercheurs, exercera de fortes pressions sur les marges bénéficiaires des gestionnaires d’actif. «Des frais de 1 % pourraient gruger jusqu’à la moitié des gains futurs des épargnants et des retraités», disent-ils, ajoutant que les frais des gestionnaires d’actif ne pourront que diminuer avec le temps (http://tinyurl.com/bbgdjba).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 juin 2013 1 juin 2013
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