En vertu de la décision de la Réserve fédérale des États-Unis, annoncée lundi, les huit banques devront ensemble ajouter environ 200 milliards $ US à leurs bases financières. Ces exigences visent en outre à encourager les méga-banques de Wall Street à réduire leur taille afin d’atténuer le risque qu’elles posent au système financier.
Les banques visées comprennent JPMorgan Chase, Citigroup et Bank of America.
La plupart des banques ont déjà mis les sommes additionnelles de côté. JPMorgan est la seule qui ne respecte pas déjà les nouvelles exigences, qui seront introduites de façon progressive de 2016 à 2018 et ne seront complètement en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2019. JPMorgan accuse actuellement un retard de 12,5 G$ US, selon des responsables de la Fed.
Lors d’une rencontre publique, les gouverneurs de la Fed ont voté à l’unanimité en faveur de l’imposition des soi-disant « surcharges de capital » aux huit banques.
Les exigences en capital supplémentaire augmenteront de façon proportionnelle avec le niveau de risque de la banque tel que perçu par les autorités réglementaires. Un des facteurs de risque clés sera l’importance que la banque accorde aux marchés de financement à court terme pour emprunter aux autres banques. Ces marchés ont été paralysés lors de la crise financière de 2008.
Le gouvernement est intervenu au cours de la crise en allongeant des centaines de milliards de dollars en fonds de sauvetage pour les grandes banques de Wall Street, ainsi que pour des centaines de plus petites banques américaines.