
Au 4e trimestre de 2015 terminé le 31 octobre dernier, le résultat net de la RBC s’est élevé à 2,59 G$, ou 1,74 $ par action, soit une hausse de 11 % par rapport au trimestre correspondant de 2014.
Pour David McKay, président et chef de la direction de RBC, ce résultat « reflète la solidité de notre modèle d’affaires diversifié et notre capacité à exécuter notre stratégie de croissance dans un contexte évolutif ».
De faits, ces résultats sont attribuables au bénéfice record des secteurs Services bancaires aux particuliers et aux entreprises, Marchés des Capitaux et Services aux investisseurs et trésorerie, alors que le bénéfice des secteurs Assurances et Gestion de patrimoine a connu une baisse. Les résultats reflètent également la qualité du crédit élevée, le ratio de la dotation à la provision pour pertes sur créances s’étant établi à 0,24 %, ainsi que l’incidence favorable de la conversion des devises.
Le bénéfice du secteur Services bancaires aux particuliers et aux entreprises a ainsi cru de 12 %, en raison principalement de l’amélioration des tendances en ce qui a trait aux services bancaires dans les Antilles, ainsi qu’aux solides résultats du secteur Services bancaires canadiens. Pour sa part, le bénéfice du secteur Marchés des Capitaux a enregistré une croissance de 13 %, en raison de la croissance des activités de RBC sur les marchés mondiaux, au solide rendement continu du secteur Services à la grande entreprise et services de banque d’investissement, ainsi qu’à l’incidence favorable de la conversion des devises. Quant au bénéfice du secteur Services aux investisseurs et trésorerie, il a progressé de 26 %. Cette croissance reflète la hausse du bénéfice tiré des opérations de change, de la prise en compte pour un mois supplémentaire du bénéfice du secteur Services aux investisseurs, ainsi que de l’accroissement des commissions de services de garde.
En contrepartie, le bénéfice du secteur Gestion de patrimoine a reculé de 4 %. Cette diminution est attribuée à la hausse des coûts liée à la croissance des activités, des coûts de restructuration principalement liés au secteur Gestion de patrimoine – États-Unis et International, ainsi que de la baisse des volumes de transactions, bien que dans ce dernier cas, il faille noter une hausse du bénéfice tenant à la croissance de la moyenne des actifs liés aux services tarifés des clients.
Finalement, le bénéfice du secteur Assurances a connu une baisse de 10 %, un recul que RBc impute en grande partie à la modification apportée aux lois fiscales canadiennes, laquelle est entrée en vigueur le 1er novembre 2014.
Pour 2016, David McKay, s’attend « à devoir composer avec des conditions difficiles au sein de l’industrie, mais nous continuerons d’axer nos efforts sur la prestation d’une expérience client exceptionnelle et sur la création de valeur à long terme pour les actionnaires, tout en contribuant de façon significative à la réussite de nos employés et des collectivités où nous exerçons des activités ».
La RBC a par ailleurs déclaré un dividende trimestriel sur ses actions ordinaires de 0,79 $ par action, devant être versé le ou après le 24 février 2016 aux actionnaires inscrits à la fermeture des bureaux le 26 janvier 2016.
Avec la Presse Canadienne
Photo Bloomberg.