Les perspectives des banques canadiennes demeurent stables, selon Moody’s, puisqu’elles continuent de bénéficier d’une industrie structurée de façon à poser d’importantes barrières à l’entrée dans leurs secteurs les plus profitables.

« Les principales banques canadiennes détiennent des parts de marchés dans les deux chiffres, que ce soit dans le secteur des services financiers de détail ou commerciaux, écrit David Beattie, vice-président et responsable du crédit chez Moody’s. Elles ont donc des avantages au niveau des bénéfices, de l’échelle et de l’efficacité.»

Les activités domestiques de détail et commerciales des banques canadiennes sont encore très profitables, selon Moody’s, puisqu’elles « comportent peu de risques et sont centrées sur la plateforme de prêts hypothécaires des banques». De plus, leurs niveaux de capitalisation ainsi que la qualité de leurs actifs sont satisfaisants, surtout si on les compare à ce qui se voit dans d’autres pays.

Par contre, Moody’s craint que l’endettement des ménages, la hausse des prix des maisons et les stratégies de diversification des activités des banques ne représentent des risques futurs importants pour la stabilité du système bancaire canadien.

« Le consommateur canadien est surendetté et est plus vulnérable à un ralentissement économique ou à une hausse des taux d’intérêt, souligne David Beattie en rappelant que cette crainte avait motivé Moody’s à réduire les cotes de crédit des banques canadiennes en janvier dernier.

Avec Investment Executive