«L’échec» précède le succès
Avant de mettre au point la première ampoule industrielle en 1879, Thomas Edison avait déjà fait plus de 1 000 essais infructueux avec divers procédés et matériaux. Un jour, un journaliste lui a demandé comment il se sentait après avoir échoué… 1 000 fois. Celui qui allait fonder General Electric avait alors répondu que son invention n’était pas le résultat de 1 000 échecs, mais plutôt d’une suite de 1 000 pas consécutifs. Barclays Wealth and Investment Management rappelle cette anecdote afin de souligner que «l’échec» est parfois une condition normale de succès, non une calamité. Parmi les 2 125 personnes à valeur nette élevée d’au moins 1,5 M$ d’actif interviewées par Barclays, une majorité reconnaît avoir vécu au moins une fois une situation d’échec importante dans sa vie professionnelle ou d’investisseur. Ceux qui rebondissent le plus vite se définissent comme étant des «entrepreneurs». Leur rapidité diminue les risques d’échecs ultérieurs et enrichit le «goût» de la vie. «Ceux qui sont satisfaits de leur vie sont ceux qui trouvaient qu’il était important de persister et de recommencer après un échec», constatent les auteurs du sondage (http://tinyurl.com/bf94xyb).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 mars 2013 1 mars 2013
- 00:00