Q2.

Comment se déroule votre processus de sélection ?

C’est un processus très rigoureux. Il l’a toujours été. Dans la plupart des cas, nous fonctionnons à partir d’appels de propositions sur invitation. Nous invitons des fournisseurs à offrir leurs services pour un besoin bien précis. Nous évaluons les acteurs selon des grilles qui tiennent compte du prix, de la qualité, de l’innovation, mais aussi de la réciprocité d’affaires.

Q3.

Comment une PME peut-elle être «invitée» à soumissionner à une offre ?

Il y a une première donnée importante : si l’entreprise est un membre «affaires» chez Desjardins, cela rend l’invitation quasi automatique. Mais il faut aussi être en mesure de répondre à la demande ! Nous n’inviterons pas un petit acteur en sachant qu’il ne pourra pas répondre à nos besoins. À terme, nous souhaitons évoluer vers un portail Internet où les fournisseurs pourront enregistrer les données qui les concernent. En ce moment, ce sont nos représentants des secteurs d’affaires qui nous font savoir quels sont ceux de leurs clients qui pourraient fournir tel ou tel service.

Q4.

C’est ce que vous appelez la réciprocité d’affaires ?

Tout à fait. Nous jugeons les offres selon une série de critères (prix, qualité, développement durable, responsabilité sociale, etc.), mais lorsque les pointages sont serrés, le bris d’égalité entre deux candidats peut découler du fait qu’un des deux acteurs est membre de Desjardins.

Q5.

Ces façons de procéder sont-elles courantes ?

En ce qui concerne les appels d’offres sur invitation, c’est la pratique en place dans le monde des entreprises privées. Pour ce qui est de la réciprocité d’affaires, il est clair qu’avec cinq millions de membres, Desjardins peut trouver facilement des clients prêts à lui fournir des services. Ces entreprises nous donnent des revenus, on leur donne des revenus, et en fin de compte, cela crée des partenariats plus solides.