Selon l’article de Bloomberg, ces pays d’Amérique latine présentent une économie stable et une classe moyenne en croissance.

« L’Asie sera toujours importante, mais notre focus principal d’accentuer notre pénétration dans le marché de ces quatre pays », a dit Brian Porter en entrevue avec Bloomberg.

Selon ce dernier, la Banque Scotia est le troisième plus grand prêteur par importance d’actifs au Canada et gère des opérations dans plus de 55 autres pays. Il ajoute que 42% des profits proviennent de l’étranger.

Bloomberg rappelle qu’au moment de prendre sa retraite, Richard Waugh, avait prédit que la croissance des banques internationales « proviendrait d’activités dans le Sud-est de l’Asie après des années d’expansion en Amérique latine ».

De son côté, Brian Porter affirme plutôt que l’Asie est un « endroit plus difficile » pour les affaires en raison des restrictions en ce qui a trait à la propriété tandis que les pays d’Amérique latine offrent « un énorme potentiel » pour la croissance à long terme. Il voit d’un bon oeil la gestion macro-économique de ces états.

Coups de circuit

Le Pérou a été un joueur de coups de circuits pour la Banque Scotia, selon Brian Porter. Il décrit le pays comme un « héro de l’ombre de l’Amérique latine » avec un économie qui a triplé dans la dernière décennie.

Le dirigeant mentionne que la Banque Scotia n’est pas intéressée à croître aux Ètats-Unis dans le service de détails et commercial comme ses compétiteurs, la Banque de Montréal et la Toronto Dominium, l’ont fait.

« Nous avons considéré certaines entreprises bancaires américaines durant le creux de la crise financière, mais pendant très peu de temps. Cela ne suivait pas notre stratégie. »

Bloomberg rappelle que la Banque Scotia a effectué 13 G$ en acquisitions depuis la crise financière. Elles incluent l’achat d’une valeur de 1 G$ en 2012 de 51% des parts de la Banco Colpatria Red Multibanca Colpatria SA, située à Bogota en Colombie.

Dans les Caraïbes, la République dominicaine offrirait la meilleure promesse de croissance pour la Banque Scotia, selon Brian Porter. La Banque possède moins de 10% de parts de marché dans ce pays. Ce dernier fait savoir qu’il ne balaierait pas du revers de la main une occasion d’acquisition.