Hedge funds et politique
Les élections présidentielles américaines coûtent très cher. À la mi-août, les candidats avaient déjà recueilli plus de 900 M$ (http://tiny.cc/y1f5dy). Selon le Center for Responsive Politics, le secteur «finance-assurance-immobilier» a injecté plus de 250 M$ dans la bataille, dont les trois quarts sont allés aux républicains et un quart aux démocrates (http://tiny.cc/jlg5dy). Dans ce contexte, les contributions des dirigeants de fonds spéculatifs (hedge funds) attirent particulièrement l’attention des médias. À la mi-août, quatre dirigeants de hedge funds avaient versé 24,6 M$ au camp d’Hillary Clinton. Toutefois, d’après le Center for Responsive Politics, cet appui financier n’est pas représentatif des fonds spéculatifs dans leur ensemble. L’organisme de recherche signale qu’en date du 31 mai, 86 % des contributions de Wall Street versées à Hillary Clinton provenaient de 13 donateurs. Ils sont en faveur de l’élimination des déductions fiscales dont les fonds spéculatifs américains bénéficient (http://tiny.cc/86g5dy). Cela dit, les dirigeants de hedge funds sont des acteurs politiques très visibles. Ainsi, le dirigeant de fonds spéculatif John Paulson, «celui qui avait parié contre les États-Unis», est devenu conseiller de Donald Trump (http://tiny.cc/zlh5dy).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 15 octobre 2016 15 octobre 2016
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