Ces clients déboursent facilement 10 000 $ de primes par année : «Certains d’entre eux dépensent 15 000 $ ou même 40 000 $ en primes par an», dit-il
Cible : baby-boomers vieillissants
Vice-président régional chez Empire Vie, Denis Tremblay dit plutôt cibler les «baby-boomers vieillissants de la classe moyenne».
AssurMax se distingue grâce à ses valeurs de rachat garanties : «Ce sont les meilleures dans le marché. Pour chaque dollar de prime, AssurMax comporte les valeurs de rachat les plus importantes de l’industrie», affirme-t-il.
Contrairement à Optimax, l’autre produit d’assurance vie permanente avec participation d’Empire Vie, AssurMax comprend la possibilité de croissance de capital-décès. «Il s’agit d’un produit évolutif. Les baby-boomers peuvent avoir pour objectif de léguer des montants importants à leurs héritiers ou à des organismes de bienfaisance», dit Denis Tremblay.
Vers les clients fortunés ?
Selon Yan Charbonneau, AssurMax vient carrément enrichir l’offre des participantes destinées aux clientèles fortunées : «J’y vois un nouveau positionnement d’Empire Vie, qui visait traditionnellement les clientèles familiales.»
Jusqu’à quel point AssurMax s’adapte-t-il aux besoins des clients fortunés ? Pour en donner une idée, le président d’AFL Groupe Financier a comparé AssurMax au produit avec participation de la Sun Life, Vie Protection Sun Life avec participation.
«À primes égales, le produit d’Empire Vie procure un capital-décès plus élevé que celui de la Sun Life. La valeur de rachat est sensiblement la même à long terme. AssurMax est plus sûre, parce que la portion de garanties est plus importante. Par contre, le produit de la Sun Life offre un meilleur taux de participation», analyse-t-il.
Cette différence entre les taux de participation pourrait-elle faire pencher la balance au profit du produit de la Sun Life ? «Si le taux de participation de Sun Life en venait à baisser de 1 point de pourcentage, le produit d’Empire Vie deviendrait alors plus intéressant que celui de son concurrent», estime Yan Charbonneau.
Autrement dit, la différence actuelle entre les deux produits est plutôt ténue, au point où l’on constate une forte ressemblance. «Si je compare les deux contrats, aucun des deux ne surpasse l’autre de façon significative», affirme Yan Charbonneau.
Cette quasi-équivalence constitue ainsi un changement important dans le marché des polices participantes, puisqu’avant le lancement d’AssurMax, Empire Vie n’occupait pas le segment des clientèles fortunées.
«Une concurrence plus vigoureuse ne peut que favoriser les conseillers qui visent ces clientèles en expansion», constate Yan Charbonneau.