Des Y très impatients
Les jeunes de la génération Y ont la gâchette facile. En effet, de nombreuses personnes nées entre 1980 et 2000 ont «congédié» leur conseiller en services financiers au cours de la dernière année, selon un sondage mené aux États-Unis par Spectrem Group auprès de particuliers à valeur nette élevée. La proportion est de 1 sur 10 ! Les investisseurs les plus fortunés du lot leur reprochent d’avoir manqué d’idées et de ne pas avoir été suffisamment proactifs, alors que les investisseurs moins riches ne leur ont pas pardonné leur manque de relations. Le sondage illustre à quel point il est difficile de fidéliser les particuliers à valeur nette élevée, puisqu’un investisseur sur quatre dit avoir changé de conseiller en services financiers au cours des cinq dernières années. Les Y s’attendent à ce que leurs conseillers en services financiers comprennent les médias sociaux et qu’ils leur fournissent de l’information par l’intermédiaire des technologies mobiles. Une chose est certaine : le métier de conseiller en services financiers pour particuliers à valeur nette élevée n’a rien d’une sinécure. En effet, plus leurs clients s’intéressent à la gestion de leurs avoirs, plus ils aiment investir, et moins ils ont de patience face à des conseillers en services financiers qui ne communiquent pas assez ou trop tard, ou qui n’ont pas suffisamment de «bonnes» idées (http://tiny.cc/1vng3x).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 15 novembre 2015 15 novembre 2015
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