Des arguments pour les conseillers
Certains aiment à dire que les conseillers ne procurent pas de valeur ajoutée. Ils jugent qu’un portefeuille autogéré qui comprend quelques fonds indiciels (ou une dizaine de grands titres boursiers) les mènera plus facilement et à moindre coût au paradis de l’indépendance financière. Et pourtant, les conseillers peuvent ajouter jusqu’à trois points de pourcentage aux rendements nets des investissements de leurs clients, affirme une étude récente. La moitié de ces gains provient de l’accompagnement du client, puisque le conseiller l’aide à éviter les pièges du découragement et de l’euphorie. Ce rappel de notions de base de la finance comportementale – la modification de sa stratégie de placement au cours des périodes de bouleversement des marchés – est signé par Vanguard, un spécialiste des indices (http://tinyurl.com/pspmlr8). Autre argument en faveur des conseillers : les Américains passent moins de temps à planifier leurs investissements dans leurs comptes retraite appelés Individual Retirement Account (ou IRA, de type REER) qu’à choisir un restaurant, une télé à écran plat ou une tablette (http://tinyurl.com/p87vjq8). Parallèlement, un retraité britannique sur dix n’a passé qu’une heure – oui, une heure – à réfléchir à son avenir financier des 25 prochaines années (http://tinyurl.com/ojbovd2) !
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 mai 2014 1 mai 2014
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