« Nous sommes au fait des difficultés qui peuvent surgir au niveau de la convenance du placement. Nous ne sommes pas déconnectés et nous voyons la réalité. L’industrie a fait valoir un certain nombre de représentations, entre autres au niveau de différentes conséquences liées à la reclassification du risque de la volatilité et les impacts pouvant en découler », mentionne Gilles Leclerc, en référence à l’avis 81-325 publié en janvier 205 par les ACVM, et qui résume les principaux éléments ressortant de la consultation qui s’est terminée en mars 2014.

« Nous avons reçu 56 commentaires, ce n’est pas insignifiant. Cela démontre bien l’intérêt suscité par la démarche et un tel nombre de commentaires nous amène évidemment une diversité d’opinions, ajoute Gilles Leclerc. Par contre, nous continuons d’évaluer l’incidence éventuelle de l’introduction de l’échelle de risque à six catégories sur un grand nombre organismes de placement collectif (OPC) et voir si des reclassements doivent être effectués.»

Parmi les autres points toujours à l’étude par les ACVM, il cite la question de l’historique de dix ans et l’utilisation d’un point de référence servant à effectuer une mesure.

Gilles Leclerc souligne que les ACVM souhaiteraient publier pour consultation en 2015, des projets de modification réglementaires visant la mise en oeuvre d’une méthodologie standardisée pour tous les OPC, dont le but sera de déterminer la volatilité du rendement dans le suivi.

Un des objectifs de l’aperçu du fonds est de favoriser la comparaison par les investisseurs entre les différents fonds, rappelle Gilles Leclerc. Il justifie ainsi pourquoi les ACVM désirent mettre en place une méthodologie standardisée.

« Une méthodologie harmonisée, applicable à tous, va permettre aux investisseurs de comparer la volatilité sur des bases utilisées par tous. Il y a là une question d’équité. Nous avons constaté à plusieurs reprises que l’absence d’une méthodologie standardisée peut donner lieu à un certain nombre d’incohérences », illustre Gilles Leclerc.

Selon lui, la majorité des commentaires exprimés recommandaient de façon non équivoque la mise en place d’une méthodologie standardisée.