« Elle a été déclarée coupable sous les deux chefs d’infraction soit de s’être approprié des sommes totalisant 7920 $ en transférant sans autorisation, à environ 47 reprises, des montants à partir de comptes de clients vers des comptes lui appartenant ou appartenant à son conjoint et de s’être approprié des sommes totalisant 1927 $ en encaissant, dans des comptes lui appartenant ou appartenant à son conjoint, environ douze chèques émis par des syndics de faillite à l’ordre d’une institution financière pour le bénéfice de créanciers », indique un communiqué de la CSF.
Dans sa décision, le comité de discipline a souligné que les gestes de Patricia Laurin étaient prémédités et réfléchis. De plus, il s’agit d’« infractions multiples, graves et répétitives qui se sont échelonnées sur une période de près de quatre ans », selon le jugement.
Ces malversations se sont produites entre 2008 et 2012 à Joliette. La procureure de l’accusée a « tout en se gardant bien de chercher à justifier les fautes commises par
sa cliente », selon le document, affirmée qu’à l’époque concernée, Patricia Laurin faisait l’objet de violence conjugale et se trouvait « coincée financièrement ». L’avocate a signalé qu’après la découverte d’une première « fraude » sa cliente avait été congédiée par son employeur.
Elle a ajouté que Patricia Laurin faisait maintenant l’objet de poursuites devant les tribunaux de juridiction criminelle et pénale et a mentionné l’intention de cette dernière de rembourser à l’institution financière en question en question une somme de l’ordre de 15 000 $ à 16 000 $.
Selon le comité de discipline, la protection du public risquerait d’être compromise s’il était permis à la représentante de continuer à exercer la profession.
En plus d’écoper d’une radiation permanente, Patrica Laurin est condamnée à payer les déboursés.