Le bénéfice pour le trimestre de mars à juin s’est établi à 3,9 G$ US, en excluant un gain de comptabilité, a précisé lundi la banque. Cela représente une hausse de 26 % par rapport à l’an dernier.
Le bénéfice par action de Citigroup a atteint 1,25 $ US, surpassant ainsi les attentes de 1,18 $ US des analystes interrogés par FactSet.
Les revenus se sont chiffrés à 20 G$ US en excluant le gain de comptabilité, un chiffre d’affaires en hausse de huit pour cent par rapport à la même période l’an dernier. Cela est supérieur aux attentes de 19,8 G$ US des analystes.
Les activités de banque d’investissement de Citigroup ont généré des bénéfices en hausse de 63 %, profitant de la solidité des marchés d’actions et d’obligations. Citi a aussi bien fait dans son secteur de banque privée, qui offre ses services aux clients les plus fortunés, et elle a réduit ses provisions pour mauvaises créances.
Les services bancaires pour les consommateurs ont vu leurs bénéfices diminuer d’un pour cent. Citigroup a financé un moins grand nombre d’hypothèques aux États-Unis et a dit s’attendre à ce que ses résultats hypothécaires continuent à connaître des difficultés. Les taux d’intérêt ont grimpé depuis que la Réserve fédérale des États-Unis a indiqué qu’elle envisageait de réduire son appui à l’économie. Conséquemment, les taux hypothécaires ont avancé, même s’ils restent près de leurs creux historiques.
Comme la plupart de ses pairs, Citigroup a continué à supprimer des emplois. Le nombre d’employés a reculé à 253 000, comparativement à 261 000 il y a un an.