Deux personnes qui analysent des graphiques financiers.
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L’année 2022 remet en question la répartition classique entre actions et obligations, puisque les deux marchés sont en baisse. Mais cela ne devrait pas durer…

L’année en cours est une des trois pires années depuis près de 50 ans, pour les investisseurs qui respectent l’allocation traditionnelle de 60 % d’actions et de 40 % d’obligations dans leur portefeuille.

Élaborée afin de bénéficier de la non-corrélation entre les marchés d’actions et les marchés d’obligations – ce qui limite le risque global du portefeuille -, cette répartition se heurte cette année à… la tendance similaire de ces deux univers.

Les troubles géopolitiques, la pandémie, l’inflation et la crainte de la récession entraînent les marchés d’actions et d’obligations vers le bas. Dès lors, la règle du 60/40 a-t-elle perdu sa pertinence ?

Ce serait aller trop vite, pointe Advisorpedia, qui suggère de regarder plus loin que l’année 2022 pour voir que cette allocation classique conserve son intérêt.

Si les marchés d’actions et d’obligations sont orientés à la baisse, c’est que tous deux souffrent du relèvement des taux d’intérêt par les banques centrales. Et d’autres hausses de taux sont d’ores et déjà annoncées.

Or, l’approche d’une récession est un premier signal que la hausse des taux d’intérêt ne durera pas. Si une récession s’installe en 2023, les banques centrales pourraient même baisser à nouveau leurs taux d’intérêt pour faciliter la reprise économique.

Une telle baisse redonnerait du souffle aux marchés d’actions… et à l’allocation traditionnelle 60/40. Donc, ne perdez pas patience !