Ce n’est pas une mode
«Les conseillers-robots ne disparaîtront pas de sitôt», affirme Corporate Insight, une firme d’études de marché. Selon les statistiques qu’elle a publiées en décembre, l’actif sous gestion des 11 principaux acteurs américains du conseil automatisé (robo-advisors) a atteint 19 G$, en hausse de 65 % depuis avril 2014 (http://tinyurl.com/pvfo5jf). Cela reste peu, par rapport aux 17 000 G$ gérés par les conseillers américains en chair et en os (http://tinyurl.com/krbmaza). Toutefois, d’importantes sociétés du monde de la gestion d’actif se préparent à investir le secteur des conseillers-robots. L’exemple de la firme de courtage Charles Schwab est des plus convaincants. Elle compte s’emparer de 400 G$ d’actif grâce au lancement cette année d’une plateforme de conseil automatisée, ont précisé ses dirigeants lors d’une discussion avec des analystes à la mi-février (http://tinyurl.com/m2kko9l). Charles Schwab vise les 25 à 55 ans qui gagnent au moins 100 000 $ par an. Les frais de gestion seront de 0,3 % de la valeur du portefeuille administré, indique un document que la firme a déposé à la Securities and Exchange Commission (SEC) à la fin janvier. Schwab pense qu’un futur client sur trois fera affaire avec la Schwab Bank, ce qui augmentera ses marges bénéficiaires (http://tinyurl.com/pkrnv9f).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 août 2015 1 août 2015
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