«Les États-Unis constituent actuellement le marché le mieux diversifié en termes de secteur et de niveau de capitalisation boursière. Si on ajoute l’effet de la devise « refuge » et la résilience de l’économie, c’est notre marché préféré pour composer la plus grande partie de nos portefeuilles», dit le représentant en épargne collective et en marché dispensé rattaché à Mica Capital.

Cette analyse le mène à privilégier trois fonds offrant une exposition internationale, mais dont le niveau de risque est de faible à modéré.

1. Fonds Fidelity Actions américaines – Série B

Créé en octobre 2002, ce fonds investit principalement dans des actions de sociétés américaines qui présentent un rendement des capitaux propres élevé et des flux de trésorerie disponibles supérieurs à la moyenne. Ces sociétés sont en mesure d’afficher un revenu plus élevé que le coût du capital au cours d’un cycle complet du marché.

Pour y parvenir, le gestionnaire Steve MacMillan a recours à une démarche de placement fondamentale.

«Ce fonds figure parmi ceux que nous favorisons en ce moment. Il est axé sur les sociétés américaines de grande qualité, et le risque est modéré. Les investissements sont toujours concentrés dans un portefeuille de 30 à 40 titres», précise Maxime Côté.

L’actif est presque entièrement composé d’actions étrangères (97,4 % au 31 mars 2015). Cigna, Kroger, BlackRock et Hanesbrands se trouvent parmi les principaux titres du portefeuille, qui en compte 39. La répartition sectorielle met l’accent sur les soins de santé (24,6 %), les biens de consommation discrétionnaires (19,4 %), la finance (18,5 %) et les technologies de l’information (14,6 %).

L’actif de toutes les séries du fonds s’élevait à 959,5 M$ au 30 avril 2015. Le rendement annuel composé du fonds est de 6 % sur 10 ans (au 31 mars 2015), de 17,5 % sur 5 ans et de 5,6 % depuis sa création. C’est surtout sur une période d’un an que le fonds se démarque de ses semblables : son rendement s’élève à 40,3 %, par rapport à 23,2 % pour la catégorie des actions américaines, selon Morningstar.

Au 31 mars 2015, son bêta sur trois ans était de 1,04. Son ratio de frais de gestion (RFG) s’établit à 2,35 %.

Le Fonds Fidelity Actions américaines était connu auparavant sous le nom de Fonds Fidelity Valeur Amérique.

2. Fonds Fidelity Étoile du Nord – Série B

Le fonds vise une croissance du capital à long terme en investissant dans des titres de participation de sociétés situées partout dans le monde.

«Le fonds dispose d’un mandat ouvert axé sur les meilleures idées de placement du monde, et ses deux gestionnaires, Daniel Dupont et Joel Tillinghast, ont la marge de manoeuvre pour les dénicher, où qu’elles se trouvent, mentionne Maxime Côté. Malgré tout, le risque associé au fonds est modéré.»

Le fonds, créé en octobre 2002, avait un actif sous gestion de 3,1 G$ au 5 mai 2015, et son RFG est de 2,4 %, selon Morningstar.

Plus de la moitié de l’actif est composé d’actions internationales (39,9 % au 31 mars 2015) et d’actions américaines (31,2 %). L’Amérique du Nord, le Japon et l’Asie développée sont les trois principales régions en portefeuille, avec une pondération de 46,4 %, 17,4 % et 14,8 %, respectivement.

Les biens de consommation cycliques (20,8 %), la technologie (16,4 %), les soins de santé (15,6 %) et les biens de consommation défensifs (14 %) composent les deux tiers de la pondération de l’actif sous gestion au 31 mars 2015.

Anthem, Ottogi, Seria Co. et IBM sont les principaux titres en portefeuille.

Son rendement annualisé s’établit à 7,2 % sur 10 ans (au 5 mai 2015), à 13,9 % sur 5 ans, à 24,1 % sur 3 ans et à 16,9 % sur 1 an. Il dépasse la moyenne de sa catégorie sur chacune de ces périodes ; par exemple, l’écart atteint près de 6 points de pourcentage sur 3 ans, indique Morningstar.

3. Fonds à revenu stratégique Manuvie – série Conseil

«Ce fonds n’a pas de restrictions sectorielle, géographique ou monétaire, ce qui permet aux portefeuillistes Daniel S. Janis III et Thomas Goggins de s’adapter aux conditions du marché, souligne Maxime Côté. L’objectif de placement consiste à générer un revenu sans négliger la conservation du capital.»

Créé en novembre 2005, ce fonds investit dans des titres de créances de gouvernements et d’entreprises de marchés développés ou émergents, ainsi que dans des obligations à rendement élevé. Il peut également investir dans des actions privilégiées.

«Le fonds performe très bien lorsque les marchés vont bien, comme cela a été le cas en 2009 (8,8 %), et il performe extrêmement bien lorsque les marchés vont mal, comme en 2008 (21,1 %)», précise Maxime Côté.

Au 5 mai 2015, l’actif sous gestion atteignait 5,1 G$. Le fonds affiche un rendement annualisé de 6,2 % sur cinq ans, de 6,9 % sur trois ans (moyenne de 5,7 % pour sa catégorie) et de 5,6 % sur un an, selon Morningstar.

Les titres à revenu fixe composent les trois quarts de l’actif (77,1 % au 31 mars 2015). Le fonds investit principalement dans des obligations de sociétés (56 %) et des obligations gouvernementales (19,9 %). Son RFG est de 2,01 %.