Pim van Vliet et Jan de Koning, High Returns from Low Risk : A Remarkable Stock Market Paradox, Chichester (Angleterre), Wiley, 2017, 156 p.
Basse volatilité, bons rendements
Depuis 1926, les rendements des actions peu risquées surpasseraient ceux des actions à haut risque, selon les auteurs, qui définissent le risque par la volatilité. D’après eux, cela se vérifie principalement par rapport aux actions américaines. Très intéressante, leur hypothèse n’est cependant pas suffisamment mise à l’épreuve des faits. Les tableaux statistiques sont peu nombreux, les indicateurs de mesure de volatilité manquent de consistance et la période temporelle choisie est trop large pour le bénéfice de la démonstration… Qui peut se permettre d’investir sur un horizon de près d’un siècle ? Portefeuilliste chez Robeco, un gestionnaire d’actifs établi à Rotterdam, Pim van Vliet gère une famille de fonds opportunément appelée Fonds conservateurs (https://tinyurl.com/y7qlqxey). Son livre pourrait rassurer des investisseurs inquiets du récent engouement pour les fonds à basse volatilité… et du danger de leur survalorisation. Malgré ses défauts, il pourrait alimenter une saine réflexion sur l’impact du «risque» et de la «volatilité» sur les rendements.
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 novembre 2017 4 février 2019
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