Au panthéon des mauvais courtiers
Les sites Web des courtiers américains pourraient devoir afficher des hyperliens menant vers BrokerCheck. Cette base de données regroupe l’ensemble des sanctions disciplinaires, poursuites et décisions d’arbitres s’appliquant aux valeurs mobilières. Cette proposition de l’organisme d’autoréglementation Financial Industry Regulatory Authority (FINRA) s’appliquerait également aux communications faites dans des médias sociaux, par exemple les messages diffusés sur Twitter. La FINRA reçoit actuellement des commentaires de ses membres à la suite du retrait d’un projet semblable déposé à la Securities and Exchange Commission (SEC) en avril 2013 (http://tinyurl.com/mr7pwut). Selon certains, la FINRA n’irait pas assez loin. Une association d’avocats signale que beaucoup de mentions négatives (black marks) aux dossiers des courtiers sont systématiquement supprimées de BrokerCheck, principalement lorsqu’un règlement à l’amiable survient (http://tinyurl.com/o7rv6pk). Pour sa part, un journaliste de Forbes, John Wasik, voudrait que BrokerCheck publie une liste des «pires courtiers», à l’image de celles des «pires voitures» ou des «pires restaurants» qu’on trouve sur le Web (http://tinyurl.com/odh2y6d). Pour le moment, BrokerCheck ne permet pas de créer des listes de courtiers selon le nombre de poursuites judiciaires dans lesquels ils sont impliqués, par exemple.
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 avril 2014 1 avril 2014
- 00:00