ASLD : conseils de vente
Les gens ont peur de vieillir et préfèrent ne pas y penser. Seulement le quart des personnes faisant appel à un conseiller ont reçu des conseils au sujet de leurs besoins en assurance soins de longue durée (ASLD). Autrement dit, les clients ne veulent pas entendre parler d’ASLD et les conseillers évitent la question. Tels sont les constats d’un sondage dévoilés par Guy Couture, vice-président régional, Ventes assurances individuelles chez Manuvie, lors d’un symposium tenu à l’Université Laval. La difficulté de vendre l’ASDL est énorme, mais n’est pas insurmontable. Guy Couture a déterminé les principales objections à l’égard de l’ASLD. La première : l’État couvrira ces dépenses. Or, ce n’est pas le cas, puisque les soins de longue durée ne font pas partie des soins universels. La deuxième : on aura assez d’argent pour couvrir ce risque. C’est discutable, puisque les frais peuvent atteindre 5 000 $ par mois. La troisième : cette protection coûte trop cher. Guy Couture convient que cela peut être vrai… si les clients attendent trop longtemps. Il donne l’exemple d’un individu de 55 ans ayant une couverture d’ASLD de 300 000 $. Sa prime sera d’environ 1 440 $ par année. Dix ans plus tard, à 65 ans, la même couverture coûtera 2 665 $ (http://tiny.cc/b97j9x).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 avril 2016 1 avril 2016
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