Argument de vente pour l’ASLD
L’assurance soins de longue durée (ASLD) se vend mieux si on la présente comme un outil qui permet de rester «maître de ses choix». Tel est le nouveau concept de vente créé par Desjardins Assurances. L’assureur met en scène des soeurs jumelles de 55 ans. Elles ont chacune 100 000 $ dans des placements non enregistrés, avec rendement annuel de 2,4 % après impôt. Une des jumelles achète une ASLD de 2 446 $ par an, l’autre non. À 80 ans, toutes deux sont atteintes de la maladie d’Alzheimer. Elles doivent alors débourser 36 000 $ par an pour vivre dans une résidence avec services. À 86 ans, la soeur qui n’a pas d’ASLD n’a plus un sou. On peut présumer qu’elle finira ses jours dans un centre d’hébergement de soins de longue durée. L’autre continuera de bénéficier d’un coussin financier confortable dans les six chiffres, grâce à une rente mensuelle de 3 000 $ provenant de son ASLD. Citant un rapport de l’Institut canadien des actuaires, Desjardins affirme qu’à défaut de changements majeurs, le système de soins de santé canadien «ne sera tout simplement pas viable dans 25 ans». Conclusion : il faut aider ses clients à rester «maîtres de leurs choix» (http://tinyurl.com/jwj38jz).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 juin 2015 1 juin 2015
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