Après la réforme, au Royaume-Uni…
En début d’année, la Grande-Bretagne a réformé en profondeur le mode de rémunération des conseillers. Les commissions imbriquées à même les produits ont été éliminées au profit d’honoraires ou de commissions, selon le montant de l’investissement sous gestion. Selon l’opinion de 425 conseillers britanniques interrogés par une firme d’études de marché, Panacea Adviser, près d’un client sur sept quittera le navire, soit parce qu’il ne veut pas payer les services d’un conseiller, soit parce qu’il n’a pas la capacité financière de le faire. Or, un segment très important pour l’avenir de la profession semble fuir ce nouveau mode de rémunération : les clients jeunes et ceux qui sont relativement à l’aise, plus tentés que jamais par le placement autogéré. Panacea Adviser sonne l’alarme : s’ils ne veulent pas perdre cette clientèle, les conseillers devront montrer en quoi ils apportent de la valeur à cette clientèle. En ce qui concerne ceux qui ont de la difficulté à assumer le coût des honoraires, deux conseillers sur trois se disent prêts à leur donner des consultations gratuites. Ce sont surtout les conseillers de 50 ans et plus qui font preuve d’un tel altruisme (http://tinyurl.com/kumjap6).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 15 novembre 2013 15 novembre 2013
- 00:00