50 000 $, le seuil minimum ?
De nombreux consommateurs pensent qu’ils ne possèdent pas un actif suffisamment élevé pour attirer l’attention des conseillers. Selon un récent sondage mené aux États-Unis par l’assureur et manufacturier de fonds TIAA-CREF, près de la moitié des répondants croient qu’il faut au moins 50 000 $ d’actif pour frapper à la porte d’un conseiller (http://tiny.cc/9drb5x). Un autre sondage, piloté par Financial Engines, confirme que la taille de l’actif est considérée comme une barrière importante chez les consommateurs qui voudraient du conseil, mais qui n’en ont pas. Parmi les gens qui n’ont pas de conseillers, un sur trois explique le fait par l’insuffisance présumée de l’actif (http://tiny.cc/s6fh5x). Or, les services-conseils ont un effet important, tant sur les petits portefeuilles que sur les portefeuilles plus importants. D’après le sondage de TIAA-CREF, sous l’influence d’un conseiller, 37 % des personnes ont changé la répartition de leur actif, alors que 36 % ont augmenté leur taux d’épargne et que 29 % ont diminué leurs dépenses ! Afin de permettre au plus grand nombre de bénéficier de conseil financier, Robert Shiller, prix Nobel d’économie en 2013, a suggéré de subventionner le conseil par l’intermédiaire de crédits d’impôt (http://tiny.cc/g5fh5x).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 décembre 2015 1 décembre 2015
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