Une main de femme qui signe un document à la plume.
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Avez-vous déjà entendu ou lu ce genre de chose? Ce sont des mythes qui sont tenaces en planification financière et pas seulement au Canada. Aux États-Unis, des institutions financières ont lancé des robot-conseillers visant spécialement les femmes comme WorthFM, SUM180, SheCapital, Beauty & The Bull et Ellevest. De ces cinq conseillers-robots, seuls deux sont encore en affaires aujourd’hui.

Dans un article publié par Forbes, Carla Dearing, fondatrice de SUM180, indiquait que « les femmes n’ont pas besoin de conseils pour femmes seulement si ça veut dire de donner le même conseil traditionnel et de l’envelopper dans un emballage rose ».

Selon les recherches menées par SUM180, les femmes se disent insatisfaites du conseil qu’elles reçoivent parce que les produits existants ne comblent pas leurs besoins qui sont, dans l’ordre, ne pas être un poids pour leurs enfants, assurer leur sécurité financière ainsi que protéger et maintenir leur niveau de vie.

« Investir n’est pas une activité genrée, même si beaucoup de gens le pensent. Par exemple, il y a une perception répandue que c’est un intérêt masculin, une idée qui est renforcée par le manque de femmes gestionnaires de portefeuille », souligne Eleanor Blayney, une planificatrice financière anciennement spécialiste de la diversité au CFP Board Center for Financial Planning, en entrevue à Forbes.

La planificatrice financière rappelle toutefois que les femmes doivent prendre plus de risques que les hommes puisqu’elles ont besoin de davantage d’argent à la retraite vu leur espérance de vie supérieure. Elles ont donc besoin de davantage d’actions (domestiques et internationales), d’assurance invalidité, d’assurance soins de longue durée et d’assurance sur la vie de leur conjoint.

De plus, si la cliente est plus âgée, il ne faut pas oublier qu’elle risque d’avoir certains biais face à son conseiller : « La génération de ma mère est, et continue d’être, plus confortable avec un conseiller masculin, et ce, même si elle est consciente que les membres des générations suivantes ne pensent pas la même chose. Au contraire, j’ai aussi rencontré des femmes divorcées qui n’étaient pas prêtes à faire confiance à un conseiller de la même manière qu’elles le feraient avec une conseillère. »

Avec Forbes