Un homme d'affaire assis à un bureau devant un écran. Il a un téléphone dans une main.
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Intitulé L’échange des maîtres de la sollicitation, l’atelier réunissait les conseillers Charles Drolet (président du cabinet Groupe Financier Distinction), et Jérôme Daoust (conseiller en sécurité financière chez Lafond + Associés); ainsi que les consultantes Isabelle Lefebvre (Azur Coaching) et Sara Gilbert (Strategist).

Le modèle d’affaires de Charles Drolet est unique. Depuis 2017, son approche client repose sur un bureau virtuel qui rappelle à s’en méprendre une émission télévisée avec un animateur de nouvelles.

On peut en avoir un avant-goût à la page d’accueil du site de Charles Drolet: une vidéo de près de trois minutes met en scène Charles Drolet en tant qu’animateur de nouvelles s’adressant à de futurs clients. C’est ainsi que se passent ses rencontres avec ses clients.

« C’est court, pratique et divertissant. Peu importe où il se trouve, le client n’est qu’à un clic de mon bureau virtuel », a résumé Charles Drolet lors de l’atelier.

Les bénéfices semblent appréciables. « Les gens aiment la formule. Les clients ont pu s’amuser. Et ils se souviennent de la façon dont ils se sont sentis. De mon côté, j’ai sauvé quatre cents heures par année », dit-il. De plus, « le référencement s’est beaucoup élargi », ajoute Charles Drolet. « Les vidéos se partagent facilement. Les clients achètent qui nous sommes. En conséquence, les références se font de façon organique », précise-t-il.

Pour sa part, Jérôme Daoust a expliqué que ses interactions avec ses clients se passent par téléphone dans une proportion de « 95 % ». Toutefois, ses clients savent d’avance quand les téléphones auront lieu et ils semblent apprécier la formule.

Ses échanges par téléphone sont relativement courts. « Autrefois, les conseillers arrivaient chez les clients. Et ils pouvaient se souvenir de 15 % de ce qu’on pouvait dire. Aujourd’hui, avec les rencontres par téléphone, on peut scinder le message », dit-il. Et comme ces échanges sont courts, ils sont bien reçus de ses clients qui n’ont que vingt-quatre heures au cours de leurs journées. « Les gens veulent passer leur temps avec leurs familles et leurs amis », constate-t-il.

Jérôme Daoust relève un second avantage à cette formule : le téléphone agit comme un « filtre. Par exemple, le client peut s’habiller comme il le désire. »

Les consultantes ont mis l’accent sur d’autres moyens de communication. Isabelle Lefebvre ne jure que par les Zoom de ce monde. « La pandémie a favorisé l’adoption de ces technologies », constate-t-elle.

Grande utilisatrice de rencontres virtuelles, Sara Gilbert souligne que les communications virtuelles ont l’avantage d’abolir la « hiérarchie » qui peut se manifester lorsque les rencontres se font en personne. « Le virtuel constitue un environnement sécuritaire pour le client qui peut être chez lui, à son bureau ou à son chalet. Cela donne de l’espace pour réfléchir », dit-elle.