Un homme d'affaire avec des jumelles debout sur un toit d'immeuble observant l'horizon avec des jumelles.
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Boston Consulting Group (BCG) s’est penchée sur la question.

Première certitude, les produits à gestion passive continueront à gagner du terrain.

Alors qu’ils constituaient le tiers de l’actif sous gestion en 2003, les produits à gestion passive en représentent dorénavant la moitié. Leur progression constitue « une tendance à long terme », affirment ces consultants.

Conséquence directe de la popularité grandissante de la gestion passive, le mouvement de concentration d’actifs vers les plus grands manufacturiers devrait continuer à s’approfondir.

Étant donné que les marges bénéficiaires sont moins élevées en gestion passive, il s’ensuit que les petits manufacturiers de fonds ont peine à suivre la parade. Aux États-Unis, seule « une poignée de manufacturiers de fonds » ont bénéficié de la progression des produits à gestion passive, constate BCG.

En revanche, il existe un secteur où la gestion active et les plus petits manufacturiers tireront leur épingle du jeu : les produits alternatifs (fonds de couverture, participations dans des entreprises non cotées, immobilier, matières premières, etc.).

Selon BCG, cette classe d’actifs constituera « la plus importante source de revenus de l’industrie en 2023 ». Le capital-investissement (participations dans des entreprises non cotées) sera alors la principale source de revenus de cette catégorie.

L’investissement basé sur des valeurs dites positives continuera à prendre de l’expansion. BCG signale un « ensemble croissant » d’éléments de preuves pointant vers une plus grande profitabilité, à long terme, de ce type d’investissement faisant appel à des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.

BCG signale que les géants de la gestion d’actif bénéficient d’un avantage immense : en raison de la force de leurs marques et de le la profondeur de leurs capacités de distribution, leurs produits n’ont pas à être premiers de classe par rapport à la performance ou aux résultats. Ils n’ont qu’à être « suffisamment » performants pour bien faire au point de vue des ventes.