Carrière – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 05 Mar 2024 11:52:41 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Carrière – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Développer l’écoute active https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/developper-lecoute-active/ Tue, 05 Mar 2024 11:52:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99344 DÉVELOPPEMENT -Pour une communication plus efficace.

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L’écoute active est essentielle pour comprendre les besoins des clients. Trop souvent, on veut prendre le contrôle de la discussion, on parle trop ou on défend avec vigueur son point de vue au lieu de faire preuve d’empathie envers son interlocuteur.

Réagir vivement à certains propos, relever ses courriels et répondre à des textos pendant la conversation ou manquer de temps pour aller au bout de la discussion sont d’autres erreurs à éviter, que ce soit avec un collaborateur ou avec un client, rapporte un article du Harvard Business Review.

Si vous voulez mettre en place une écoute véritable, il est crucial de prêter une attention authentique à votre interlocuteur, de faire preuve d’empathie et de manifester une volonté sincère de comprendre ses opinions et points de vue, indique l’article.

Apprendre à écouter est une des clés de la réussite, estime le planificateur Gilles Garon, associé chez Dumais Sauvageau Garon – Cabinet en planification financière. « Il faut prendre le temps de parler avec les clients et de se mettre à leur place, leur poser les meilleures questions possibles et permettre à la personne de jaser pour créer un climat de confiance. Si le client parle 80 % du temps et le conseiller seulement 20 %, c’est correct », dit-il.

L’écoute active, en tenant compte des signaux verbaux et non verbaux, permet de capter les non-dits. Portez attention à l’inflexion de la voix du client, à ses expressions faciales et à son comportement. Le client fronce-t-il les sourcils et se recule-t-il dans son siège lorsqu’il vous parle, ou au contraire s’exprime-t-il avec aisance et décontraction en vous regardant droit dans les yeux ?  Ces signes vous permettent de mieux comprendre ses sentiments.

Une fois l’écoute active établie, l’analyse de l’information devient essentielle. Il faut comprendre le sens profond du message et mémoriser les points clés de la conversation pour traiter efficacement les données recueillies. Pour vous assurer d’avoir bien compris et retenu les éléments essentiels, vous pouvez résumer la conversation en quelques phrases claires énonçant ce que vous avez retenu ainsi que les prochaines étapes à mettre en place.

L’écoute empathique renforce le lien de confiance et de respect avec le client en permettant à celui-ci de verbaliser ses émotions et en facilitant l’échange d’informations. Pour encourager le client à s’exprimer davantage, vous pouvez par exemple signifier votre assentiment à haute voix ou hocher la tête en signe d’approbation. Vous pouvez également clarifier ou approfondir un point qui vous semble peu clair en posant des questions ou en recourant à la paraphrase.

L’écoute empathique renforce le lien de confiance et de respect que vous voulez établir avec le client. Elle lui permet d’exprimer ses émotions, y compris les tensions éventuelles qu’il ressent lors de la discussion. Elle facilite l’échange franc d’information et crée un climat qui encourage une résolution collaborative des défis.

Après la conversation, un suivi approprié, comme des changements conformes à ceux décidés lors des échanges, un compte-rendu détaillé ou des explications sur des points complexes, montrent au client qu’il a été réellement écouté.

Plutôt que de débattre indéfiniment, amorcer le dialogue, écouter activement et poser des questions pertinentes sont les clés d’une communication réussie avec le client.

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Objectifs : attention à ne pas placer la barre trop haut https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/objectifs-attention-a-ne-pas-placer-la-barre-trop-haut/ Thu, 29 Feb 2024 12:03:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99314 DÉVELOPPEMENT – Cela pourrait affecter la santé mentale de vos employés.

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Près de 75 % des employés à l’échelle mondiale disent se sentir toujours plus stressés en raison des objectifs de performance fixés par leur patron. Ils estiment ces derniers trop ambitieux, si l’on en croit une enquête menée par Dayforce et rapportée par Avantages.

Plus de 43 % des répondants ont avoué souffrir d’une baisse de motivation lorsqu’ils ne parviennent pas à atteindre les nouveaux objectifs fixés par leur employeur.

La plupart des sondés (91 %) estiment que leur patron pourrait en faire davantage pour aider à accroître la productivité de leurs employés, notamment :

  • en assurant un meilleur équilibre entre le travail et la vie personnelle (37 %),
  • en embauchant plus de personnel (32 %),
  • en développant les compétences de ses employés (29 %)
  • et en offrant des horaires de travail plus souples (29 %).

Quatre employés sur cinq environ confessent avoir souffert d’épuisement professionnel au cours de la dernière année, par conséquent, 69 % envisagent de trouver un nouvel emploi. En fait, seuls 10 % des répondants estiment que leur horaire de travail s’intègre « extrêmement bien » dans leur vie.

Toutefois, près de la moitié des répondants (48 %) conviennent que leur organisation fait preuve d’empathie à l’égard des employés. Parmi les autres, 90 % estiment que si leur patron faisait preuve de plus d’empathie cela améliorerait plusieurs aspects de leur vie professionnelle, notamment la satisfaction au travail (52 %), la santé mentale (48 %), la loyauté (41 %), la performance (39 %) et la productivité (37 %).

« Notre étude montre que les employeurs sont pris dans un jeu d’équilibre entre la nécessité d’accroître l’efficacité pour rester compétitif sur le marché tout en préservant le bien-être et la confiance des employés, qui sont en mutation depuis la pandémie », résume Katie Meyers, vice-présidente de la gestion et du développement des talents au niveau mondial chez Dayforce.

L’enquête a été menée auprès de plus de 8000 travailleurs au Canada, aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Allemagne, en Malaisie, à Singapour et au Royaume-Uni.

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Tirez parti de votre expérience de mi-carrière https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/tirez-parti-de-votre-experience-de-mi-carriere/ Thu, 22 Feb 2024 13:01:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99295 DÉVELOPPEMENT - Elle offre des occasions de croissance.

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La mi-carrière est souvent perçue comme une étape marquée par le vieillissement et la baisse des performances professionnelles. Toutefois, elle offre également un terrain propice au développement personnel et à la réflexion. Selon des experts consultés par Harvard Business Review (HBR), c’est le moment idéal pour réévaluer vos priorités et capitaliser sur votre maturité et votre expérience en vue de définir vos objectifs pour les années à venir.

Alors que la première moitié de la vie est souvent dédiée à l’accumulation de biens matériels et de titres professionnels, la seconde moitié invite à la révision des objectifs, comme le souligne Chip Conley, fondateur de la Modern Elder Academy et auteur du livre Learning to Love Midlife: 12 Reasons Why Life Gets Better with Age. Il suggère de faire le tri dans vos habitudes, en conservant ce qui compte vraiment à vos yeux.

Pour faire un bilan à mi-parcours de votre carrière, voici six questions cruciales à se poser selon HBR :

Voulez-vous vivre sans regret ?

Envisagez les nouvelles compétences que vous souhaitez acquérir ou les changements à apporter dans votre activité professionnelle. Anticipez les regrets potentiels dans 10 ans si vous n’agissez pas maintenant. Vous projeter dans l’avenir peut vous aider à prendre des décisions alignées sur vos valeurs à long terme, selon Chip Conley.

Qu’est-ce qui vous fait vibrer ?

Pourquoi avez-vous choisi de faire carrière en finance ? Au début, vous avez peut-être été influencés par la pression de vos parents ou le désir de vous conformer à une certaine vision de la réussite. Interrogez vos motivations profondes. Évadez-vous des pressions extérieures ou des attentes des autres. Ebony Joyce, coach professionnelle, encourage à se libérer des « je pourrais », « je devrais » et « je voudrais », pour se concentrer sur ses rêves authentiques.

Qu’avez-vous à offrir ?

À la quarantaine ou cinquantaine, votre bagage d’expériences et de compétences peut avoir un impact positif sur le monde. Chip Conley suggère d’identifier vos points forts en répondant cinq fois de suite à la question: « Quel est votre domaine d’activité ? » Affinez votre réponse à chaque fois de manière à cibler vos atouts.

Comment se déroulerait votre journée idéale ?

Visualisez une journée typique dans un avenir idéal. Clarifiez le style de vie que vous souhaitez au quotidien en réfléchissant sur la manière dont vous voulez passer votre temps et sur les personnes que vous souhaitez avoir autour de vous.

À quels compromis êtes-vous prêt ?

Les choix du passé peuvent ne plus être pertinents avec l’évolution de vos besoins et priorités. Réfléchissez à vos valeurs pour choisir en toute connaissance de cause les compromis que vous êtes prêt à faire en considérant les changements dans votre vie personnelle.

Comment vous bonifiez-vous avec l’âge ?

Comme le bon vin, vos qualités se développent avec l’âge. La sagesse, l’expérience et l’épanouissement personnel ont une valeur inestimable. L’âgisme est certes présent dans la société, mais il ne doit pas vous ralentir, dit Chip Conley. La façon dont vous vous présentez et ce que vous dégagez feront en sorte que les gens remarqueront davantage votre énergie que les signes du temps.

L’âge mûr s’accompagne de nombreux défi, mais le bagage acquis en cours de route peut vous inspirer pour planifier les prochaines étapes du voyage.

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La formation continue, pour miser sur vous-même https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/la-formation-continue-pour-miser-sur-vous-meme/ Thu, 15 Feb 2024 12:15:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99026 DÉVELOPPEMENT - Un pari gagnant, selon HBR.

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L’apprentissage en continu vous permet de développer vos compétences, de vous adapter à votre marché et de vous épanouir sur tous les plans. S’engager dans une formation continue, c’est donc miser sur soi, et sur sa capacité à s’adapter et à évoluer, signale un article de Harvard Business Review France.

C’est un pari gagnant, car il est porteur d’espoir dans l’avenir. Or, des recherches démontrent que l’espoir est étroitement lié à la performance au travail, à la satisfaction professionnelle, à l’engagement dans l’entreprise, ainsi qu’à la santé et au bien-être au travail.

En vous formant de façon régulière, vous affirmez aussi votre volonté de vous dépasser et de vous épanouir, quel que soit votre niveau de départ, indiquent les études.

Une enquête européenne révèle que 96% des personnes interrogées considèrent l’apprentissage tout au long de la vie comme essentiel. Cette importance est motivée par le désir d’améliorer ses compétences professionnelles (64 %) et son développement personnel (66 %).

Le fait de vous former en continu vous permet également de prendre soin de votre santé cognitive et psychique, selon une autre étude. En effet, le cerveau se comporte comme un muscle. Il peut se remodeler en fonction de l’utilisation que l’on en fait. Ainsi, plus on le sollicite, plus il se développe et plus les connexions entre les neurones se renforcent.

Apprentissages informels

Un autre avantage de la formation continue : elle favorise l’apprentissage informel, qui s’étend au-delà des connaissances enseignées, notamment grâce aux échanges avec les formateurs et les autres participants. Ces compétences transversales, qui s’appliquent dans de nombreux domaines professionnels, sont très précieuses, rapporte HBR France.

Les apprentissages informels jouent un rôle clé dans la formation continue plus formelle, selon les études. Le travail quotidien est une occasion de cultiver et de développer les compétences des collaborateurs. Leur confier de nouvelles responsabilités, légèrement au-delà de leurs compétences actuelles, est une manière très efficace de stimuler leur désir d’apprendre et de se développer.

Pour ce faire, la mise en place de programmes de mentorat, avec le soutien d’une institution extérieure par exemple, ou l’encouragement du mentorat informel au sein de l’institution, peuvent être des outils très efficaces pour développer des apprentissages informels.

De plus, les rencontres effectuées en contexte de formation sont autant de tremplins potentiels pour assurer le développement de votre réseau professionnel.

Finalement, la formation permet aussi de valoriser les choix de vie et de formation que vous avez réalisés dans le passé, en les replaçant dans leur contexte et en les reconnaissant comme des étapes de votre cheminement qui peut encore évoluer plutôt que comme des choix qui déterminent de manière figée et linéaire votre trajectoire professionnelle.

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Ce qui changera dans le monde du travail en 2024 https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/ce-qui-changera-dans-le-monde-du-travail-en-2024/ Thu, 01 Feb 2024 11:59:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98636 DÉVELOPPEMENT - Et au-delà.

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En prévision de 2024, les chercheurs de Gartner ont repéré neuf tendances qui redéfiniront le paysage professionnel. Ces tendances redéfinissent la manière dont les employeurs abordent la gestion des talents et atteignent leurs objectifs stratégiques, selon un article de Harvard Business Review.

Des avantages pour compenser les dépenses de travail

Le passage au travail à distance ou en mode hybride après la pandémie a fait réaliser aux employés que le fait de se rendre quotidiennement au bureau entraîne des dépenses en argent, en temps et en énergie. Les employeurs ne peuvent plus tenir pour acquis que les salariés accepteront d’emblée d’assumer certains coûts d’emploi. Certaines entreprises offrent de nouveaux avantages à leurs employés pour compenser ces frais : subventions au logement, prestations pour les aidants familiaux programmes de bien-être financier, etc. Ces programmes s’ajouteront à la boîte à outils des ressources humaines pour attirer et fidéliser les talents.

Des opportunités d’emploi grâce à l’intelligence artificielle (IA)

En 2023, 22 % des employés considéraient que l’IA générative remplacerait leur emploi au cours des cinq prochaines années, selon une étude de Gartner. Or, la tendance montre plutôt que l’IA générative amènera certains emplois à être redéfinis pour inclure de nouvelles responsabilités. En conséquence, les entreprises devront adapter leurs plans et attentes en matière d’IA, tout en travaillant avec les ressources humaines (RH) pour évaluer l’impact des changements sur les rôles et les flux de travail. Les RH devront également évaluer l’impact de l’IA générative sur les stratégies de recrutement, en déterminant comment évaluer les talents en fonction des nouveaux besoins.

La semaine de travail de quatre jours : un must

La semaine de travail de quatre jours est de plus en plus populaire. Pour s’adapter à cette attente des employés, les entreprises devront repenser l’organisation du travail pour intégrer cette nouvelle norme, tout en améliorant l’efficacité et le bien-être des employés. Les employeurs devront ainsi établir clairement un horaire du temps de travail qui exige de la concentration de la part des employés, et programmer les moments et les lieux où se tiendront les séances de collaboration, de remue-méninges et de partage d’information.

Compétences en résolution des conflits des gestionnaires

Les conflits entre employés devraient atteindre des niveaux records au cours des prochaines années, prévoit Gardner. Ces conflits seront stimulés par les problèmes géopolitiques, les grèves, les changements climatiques et les élections à venir dans de nombreux pays. Pour y faire face, les employeurs devront rehausser les compétences des gestionnaires en résolution de conflits par le biais de formations spécifiques et d’occasions d’observation ou de coaching pour les nouveaux cadres. Ces compétences devront notamment être prises en compte lors des évaluations de performance des gestionnaires et des promotions.

Les risques de l’expérimentation avec l’IA

Appliqués aux données et documents internes, les outils d’IA générative promettent des gains de productivité importants. Cependant, cet avantage entraîne aussi des enjeux de gouvernance en lien avec les politiques d’accès et de classification des fichiers des entreprises. Les employeurs devront donc exercer un contrôle rigoureux sur ces aspects et former les employés afin qu’ils développent leur jugement sur la validité des informations et sur la manière d’utiliser cette nouvelle technologie.

Les compétences avant les diplômes

Les diplômes universitaires ne seront plus la principale exigence des emplois de demain. Le plafond de papier, cette barrière invisible à laquelle sont confrontés les travailleurs sans diplôme, tend à tomber au profit du recrutement basé sur les compétences. La tendance est déjà implantée dans de grandes entreprises, telles que Google, Delta Airlines et Accenture. Cette évolution permettra aux employeurs de tirer parti d’un bassin de talents plus diversifié pour recruter les talents dont ils ont besoin. Plusieurs entreprises misent sur le développement des talents à l’interne avec des programmes de formation et des certifications maison pour combler leurs besoins.

La protection contre les changements climatiques

Les entreprises intégreront des mesures de protection contre les effets du changement climatique dans leurs offres d’avantages sociaux, couvrant la sécurité physique, la compensation pour les employés impactés, le soutien à la santé mentale, et d’autres initiatives en réponse aux catastrophes climatiques. Elles proposeront par exemple un abri, de l’énergie et des provisions à leurs employés touchés par des catastrophes naturelles. Elles leur offriront des congés payés ou des subventions pour le logement et l’aide à la réinstallation. L’aide en santé mentale sera augmentée. Des employeurs pourraient ainsi proposer l’accès à des conseillers en matière de deuil pour aider leurs employés à faire face aux impacts de certains événements de la vie.

L’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) mieux intégrée

Les entreprises commenceront à intégrer l’EDI dans l’ensemble de l’organisation. Cette approche modifiera la manière dont les dirigeants d’entreprise interagissent avec l’EDI, en le positionnant non pas comme « ce qu’ils font », mais « comment » ils atteignent de hautes performances dans leurs objectifs clés. Ce nouveau modèle verra l’EDI se transformer en une méthode de travail intégrée dans les objectifs commerciaux, les opérations quotidiennes et la culture d’entreprise.

La fin des stéréotypes des parcours de carrière

Les carrières traditionnelles avec une progression linéaire céderont la place à des trajectoires atypiques, où les employés peuvent changer de secteur, prendre des pauses de carrière, ou poursuivre des modèles d’emploi non traditionnels. Les entreprises s’adapteront en facilitant le retour des talents, en exploitant l’expertise qu’elles possèdent à l’interne, indépendamment de l’ancienneté, et en se préparant au départ à la retraite de nombreux travailleurs expérimentés. La formation croisée des employés dans divers domaines sera une solution pour relever ces défis, car les employés habiles dans plusieurs domaines sont plus susceptibles de s’adapter aux nouvelles technologies et aux nouveaux modèles d’entreprise.

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L’intérêt prime sur le prestige https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/linteret-prime-sur-le-prestige/ Thu, 18 Jan 2024 12:28:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98459 DÉVELOPPEMENT - Voici ce qu’il faut savoir sur les demandeurs d’emploi.

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La majorité des demandeurs d’emploi canadiens 85 %) ont davantage à cœur d’obtenir un travail intéressant qu’un poste de haut placé, révèle un sondage d’Express Employment Professionals, repris par Avantages.

Un pourcentage équivalent (84 %) définit le succès professionnel comme une bonne balance entre la vie personnelle et professionnelle plutôt qu’une nomination à un poste qui leur permettrait de se hisser en haut de l’échelle sociale, selon cette étude menée auprès de 500 personnes.

D’ailleurs 75 % des baby-boomers manifestent leur désintérêt à gravir les échelons de leur société. Cette proportion s’élève à 66 % pour les employés de la génération X et à 57 % pour ceux de la génération Z.

« Les ambitions varient d’une personne à l’autre, mais une chose que tous les employés devraient avoir en commun est de trouver des possibilités de formation continue afin d’exceller dans leurs tâches et de toujours chercher à s’améliorer », commente Bill Stoller, le PDG d’Express Employment International.

Les ressources humaines et employeurs semblent partager les opinions des demandeurs d’emploi. Ainsi 87 % d’entre eux considèrent qu’il est plus important qu’un employé ait un emploi intéressant plutôt qu’un poste élevé.

Pourtant lorsque les travailleurs affirment ne pas vouloir gravir les échelons de leurs organisations, les décideurs voient cela comme un manque de motivation (31 %) ou d’engagement (27 %). La moitié (51 %) pense même que ces employés ont moins de potentiel à long terme dans l’organisation que les autres.

« Les entreprises seraient prudentes de découvrir comment les membres de l’équipe définissent individuellement leur objectif afin d’éviter de confondre satisfaction et complaisance », ajoute Bill Stoller.

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Comment relever un défi irréaliste https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/comment-relever-un-defi-irrealiste/ Thu, 11 Jan 2024 11:18:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98412 DÉVELOPPEMENT – Que faire lorsqu’un patron exige de vous l’impossible?

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Les défis ambitieux sont le moteur de la motivation et de la réussite d’une entreprise. Toutefois, lorsqu’ils sont irréalistes, ces derniers peuvent au contraire entraîner une perte de motivation, une prise de risque excessive ou encore encourager des comportements contraires à l’éthique, prévient Harvard business Review. Comment gérer adéquatement ces demandes sans se heurter à ces écueils?

Le pourquoi derrière ce type d’objectifs

Plusieurs raisons peuvent expliquer que votre patron vous fixe un objectif impossible :

  • peut-être adhère-t-il à la notion populaire qu’il faut se fixer des objectifs audacieux pour mieux réussir;
  • il pourrait aussi être trop éloigné des opérations quotidiennes pour prendre la mesure des difficultés logistiques pour réaliser un tel objectif;
  • ou encore savoir que l’objectif est irréaliste, mais subir des pressions de son propre patron ou de la part de ses clients.

Il est important de déterminer le pourquoi derrière cette demande pour mieux y répondre. Ainsi au lieu de vous mettre directement à la tâche, organisez une réunion de suivi, recommande Harvard business Review.

À cette occasion, vous pourrez demander à votre supérieur le processus de réflexion qui l’a conduit à exiger cela de vous ou l’interroger sur de possibles pressions extérieures ou organisationnelles.

Profitez-en également pour vous informer sur le calendrier et sur la façon dont il compte évaluer le succès de l’objectif afin d’évaluer l’urgence et les aspects de l’objectif qui sont les plus importants pour votre patron.

Réfléchissez à des solutions possibles

Évidemment, devoir répondre à des attentes irréalistes est stressant et peut engendrer un sentiment d’injustice et de crainte pour votre réputation et votre carrière, mais attention à ne pas laisser cela entraver votre façon de penser, car sur ce coup, vous devrez faire preuve de créativité.

Dégagez des solutions potentielles pour répondre à l’objectif. Pour cela, plusieurs façons de faire s’offrent à vous :

  • imaginez-vous dans le futur, ayant réussi à répondre à cette demande et interrogez-vous sur la façon dont vous y êtes arrivé;
  • faites un remue-méninges inverse et identifiez tous les obstacles qui pourraient vous empêcher d’atteindre votre but. Cela pourrait vous aider à trouver des solutions pour les surmonter;
  • fractionner l’objectif en plusieurs tâches faciles à gérer et tenter ensuite assembler le puzzle.

Soyez créatif, envisagez le problème sous plusieurs angles cela vous permettra de mieux le résoudre. N’hésitez pas à vous tourner vers votre équipe, vos collègues ou vos mentors, peut-être pourront-ils vous offrir des perspectives ou des solutions que vous n’avez pas imaginées.

Documenter les défis

Une fois ces étapes accomplies, il est temps de tout documenter. Étayez vos réflexions et réunions d’équipe par des preuves concrètes. Prenez le temps de bien préciser les obstacles à votre réussite. Quantifiez ce dont vous avez besoin pour réaliser une telle tâche que ce soit davantage de moyens, de personnel, etc.

Considérez également d’autres données susceptibles de valider l’extrême difficulté de l’objectif, telles que des références pertinentes pour l’entreprise ou le secteur d’activité.

Identifiez également l’impact que la poursuite de cet objectif aurait sur vous et votre équipe.

Indiquez ensuite les solutions potentielles que vous avez dégagées et vos besoins pour les mettre en œuvre.

Conservez un dossier détaillé de tout cela pour discuter avec votre patron.

Gérer les attentes

Lors de la rencontre avec votre dirigeant, soyez transparent et factuel. Expliquez bien les écueils à la réalisation de l’objectif et partagez les faits qui étayent votre évaluation. Décrivez également les solutions que vous avez envisagées et proposez des compromis et alternatives.

Si votre patron semble fermé, maintenez une attitude de collaboration, mais restez respectueusement sur vos positions. Rappelez-vous que peut-être que le fait de ne pas réaliser cet objectif pourrait le mettre lui aussi dans une position délicate.

Évidemment, il n’est pas évident de s’opposer à sa hiérarchie, mais votre patron appréciera sans aucun doute votre proactivité et le fait que vous attiriez son attention sur des faits importants.

Faire face à des objectifs inflexibles

À la suite de cette discussion, vous aurez peut-être la chance de voir l’objectif être modifié. Mais si ce n’est pas le cas, relevez le défi. Faites de votre mieux, documentez encore une fois tout ce que vous faites et gardez votre patron informé de l’avancement du projet.

Peut-être modifiera-t-il l’objectif plus tard en voyant les obstacles impossibles à surmonter ou du moins, saura-t-il pourquoi vous n’avez pas réussi à répondre à sa demande initiale.

Tout en tentant d’atteindre l’objectif, entourez-vous d’amis et collègues pour vous aider dans votre tâche, ou pour vous aider à atténuer les effets négatifs de ces exigences stressantes. Surtout ne vous culpabilisez pas de ne pas réussir à atteindre l’objectif fixé. Tentez plutôt de savoir ce qu’il adviendra si vous échouez. S’il n’y a aucune pénalité, cela vous aidera certainement à apaiser votre stress.

À l’inverse si les objectifs que l’on vous soumet sont systématiquement inatteignables, peut-être faudrait-il envisager une autre voie? En attendant, dépassez-vous et respectez vos exigences. Lorsque viendra le moment de changer de voie, vous pourrez le faire avec confiance en sachant que vous avez toujours fait de votre mieux.

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Devenir un leader d’excellence https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/devenir-un-leader-dexcellence/ Tue, 28 Nov 2023 11:36:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97743 DÉVELOPPEMENT - Les stratégies d’Alexandre Bilodeau.

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Le parcours d’Alexandre Bilodeau, champion olympique de ski acrobatique devenu conseiller en investissements, offre des leçons pour comprendre comment exceller en tant que leader.

La première consiste à s’entourer judicieusement, a indiqué le double médaillé d’or aux Jeux olympiques de Vancouver et de Sotchi, invité à partager son expérience avec les participants à Stratégies PME, un événement destiné à outiller les entrepreneurs, tenu à Montréal en novembre.

Pour réussir dans le sport comme en affaires, il est essentiel d’être bien entouré, a indiqué l’athlète. Lorsqu’il s’entraînait pour des compétitions, il n’y avait que 23 secondes pendant lesquelles il se retrouvait seul à travailler, pendant la descente. Le reste du temps, il était entouré d’experts tels que des kinésithérapeutes, des psychologues, des techniciens et des coachs sportifs formant une équipe multidisciplinaire cohérente. De la même manière, la réussite de votre pratique professionnelle dépend de la qualité des juristes, des fiscalistes, des adjoints dont vous vous entourez.

L’expérience de la défaite

Alexandre Bilodeau insiste sur le fait qu’il a perdu dix fois plus de compétitions qu’il n’en a gagnées. Cependant, c’est dans l’expérience de la défaite qu’il a trouvé les moments les plus formateurs. Là encore, il souligne l’importance d’avoir les bonnes personnes autour de soi, capables de vous soutenir et de vous guider à travers les hauts et les bas.

Pendant les compétitions, Alexandre Bilodeau devait composer avec des variables telles que la température, les juges et les blessures. Il a appris à lâcher prise sur ces éléments extérieurs et à se concentrer sur ce qu’il pouvait contrôler : sa technique, sa trajectoire et sa vitesse. Comme professionnel de l’investissement, les vents contraires qu’il affronte aujourd’hui sont d’une autre nature – chute des marchés, hausse des taux d’intérêt, inflation -, mais il continue à se concentrer sur ce qu’il maîtrise : la préparation et la connaissance des dossiers.

La veille de grandes compétitions, Alexandre Bilodeau n’arrivait pas à dormir. Son psychologue sportif lui a appris à contrôler de manière constructive le hamster qui trottait dans sa tête en se posant la question fondamentale de sa préparation. Avant chaque compétition, il relisait une liste de vérification et passait en revue l’un après l’autre chaque élément de sa préparation. Il a continué à appliquer cette discipline dans sa vie professionnelle, avant chaque transaction d’entreprise. Cette technique l’aide à gérer le stress et à mieux performer.

Chaque décision compte

Pour atteindre les sommets, « chaque jour, chaque entraînement, chaque décision compte », souligne le champion, qui ne manquait jamais un entrainement, beau temps mauvais temps. La constance dans l’effort, même dans des conditions difficiles, est comparable à un plan stratégique d’entreprise, qui permet de prendre un pas de recul, dit-il.

Après sa carrière sportive, Alexandre Bilodeau a opté pour la finance. Il a suivi des études supérieures en comptabilité à HEC Montréal et à l’École de gestion John-Molson de l’Université Concordia. La planification et la clarté de la trajectoire sont des éléments cruciaux pour réussir une transition de carrière, indique celui qui a travaillé chez KPMG avant de se joindre à Partenaires Walter Capital en 2019, et qui détient le titre de comptable professionnel agréé.

Le pouvoir du « pourquoi »

Qu’ont en commun les leaders d’exception ? Leur leadership trouve ses racines dans la clarté de la mission personnelle, le « why », dit le coach d’affaires Éric Archambault, se référant au modèle Golden Circle de Simon Sinek. « Cela représente la raison pour laquelle vous vous levez le matin, ce qui vous anime profondément. »

Un « pourquoi » bien défini bénéficie au développement des affaires, ajoute-t-il. « En comprenant profondément sa mission, un leader peut agir de manière proactive face aux événements, anticiper les occasions et les défis. Cela crée une dynamique positive au sein de l’entreprise, stimulant la croissance et l’innovation. »

Comment savoir si l’on est sur son « why » ? Le fait de se sentir à la bonne place au bon moment est un signe fort. La passion, les moments de création ou d’inspiration intense, ainsi que le fait de dire les bonnes choses au bon moment, sont également des indices révélateurs.

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La Sun Life : la créativité pour façonner l’avenir de l’assurance https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/la-sun-life-la-creativite-pour-faconner-lavenir-de-lassurance/ Thu, 12 Oct 2023 10:08:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96621 DÉVELOPPEMENT - C’est la clé pour pérenniser l’entreprise, selon Jacques Goulet.

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La vision de Jacques Goulet est claire : faire de Sun Life Canada l’entreprise la plus créative de son industrie. Même s’il est rare d’associer créativité et assurance, le président de l’entreprise est déterminé à changer cette perception, a-t-il déclaré lors d’une conférence présentée devant le parterre à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

Selon lui, toute entreprise, quelle que soit son industrie, doit embrasser la créativité pour survivre. Cette conviction a été renforcée par ses rencontres avec Daniel Lamarre, ancien PDG du Cirque du Soleil, et la lecture du livre qu’il a signé, L’équilibriste, où il soutient que la créativité est le fondement de la pérennité d’une entreprise.

Si Jacques Goulet met la barre haute, il sait que son entreprise ne part pas de zéro. « La Sun Life existe depuis 158 ans. On a démontré qu’on est capable de créer de nouvelles solutions adaptées aux besoins changeants de nos clients et de nos partenaires, a-t-il affirmé.

« Au cours de ces années, on a beaucoup évolué. On est devenu un leader en solutions d’assurance, de gestion d’actifs, de gestion de patrimoine et de santé. Avec un actif sous gestion de près de 1 400 milliards de dollars, cela fait de nous le plus gros gestionnaire d’actifs au monde basé au Canada », a-t-il ajouté.

La Sun life n’a toutefois pas le choix d’accélérer l’innovation, selon Jacques Goulet. « L’enjeu, c’est que les choses changent, et elles changent très vite. Les façons de faire du passé et même celles d’aujourd’hui ne seront pas adaptées aux changements du futur. C’est pourquoi la créativité est si importante. Je dis souvent à nos gens que la créativité d’aujourd’hui, c’est notre police d’assurance pour nos succès de demain. »

La créativité en action

Le président a donné des exemples d’innovation récentes de la Sun Life. L’une de ces initiatives concerne les personnes atteintes de diabète qui, une fois sur deux, se voyaient refuser de souscrire une police d’assurance vie auprès de la Sun Life. Jacques Goulet a demandé à ses équipes de trouver une solution à cette statistique désolante qui allait à l’encontre de la raison d’être de l’entreprise, soit d’aider ses clients à atteindre une sécurité financière durable et un mode de vie sain.

La Sun Life propose donc aujourd’hui une police d’assurance associée à un suivi médical spécialisé. La personne qui s’engage dans une démarche de santé est ainsi assurable. « Depuis 2012, on a investi plus de 46 millions de dollars dans la prévention et l’accès aux soins pour le diabète, a précisé Jacques Goulet. C’est une cause importante pour nous. Nous avons même créé la Clinique de prévention du diabète Sun Life en collaboration avec l’Institut de cardiologie de Montréal, et on en est très fier. »

Jacques Goulet est aussi déterminé à changer les règles de l’assurance vie en cas de suicide. Actuellement, si un assuré met fin à ses jours moins de 24 mois après avoir signé son contrat, l’assureur ne paie pas les indemnités, mais rembourse simplement les primes versées. Pour le dirigeant, cette règle qui veut prévenir les cas de fraude ne tient pas compte du contexte exceptionnel entourant certains cas de suicide.

Il a raconté un cas récent qui a été porté à son attention, celui d’une jeune femme qui a souscrit une police d’assurance vie alors que sa santé autant physique que mentale se portait bien. À la suite d’un accouchement, elle fait une dépression post-partum qui la mènera au suicide moins de 24 mois après la signature du contrat. Son conjoint, devenu seul responsable d’un jeune bébé et d’un garçon de quatre ans, n’a pas eu droit au soutien financier prévu à l’assurance vie.

« S’il y a un moment où ce jeune père de famille en avait besoin, c’est bien à ce moment-là. Dans un tel cas, c’est inacceptable pour moi qu’on se contente de rembourser les primes payées. On peut et on doit faire mieux », a affirmé Jacques Goulet qui travaille avec l’industrie pour assouplir la restriction en cas de suicide.

« L’industrie de l’assurance doit évoluer et se moderniser parce que les problèmes de santé mentale sont en forte hausse au pays », a-t-il rappelé.

Selon Jacques Goulet, la récente acquisition de Dialogue, une plateforme virtuelle de soins de santé et de bien-être, témoigne, elle aussi des progrès en matière d’innovation de la Sun Life. « Cette entreprise nous amène dans un domaine où on n’a jamais été présent, les soins de santé », a-t-il expliqué.

« Pour une entreprise mondiale comme la Sun Life qui est assujettie à une gouvernance très forte et complexe, il a fallu démontrer beaucoup de créativité [pour réussir cette transaction], a-t-il ajouté.

Développer une culture de la créativité

Pour Jacques Goulet, l’adoption de la créativité nécessite une transformation de la culture de l’entreprise, basée sur six principes :

  • Un leadership fort et une communication claire : l’exemple doit venir d’en haut et la direction doit poser des gestes forts et concrets. Et faire connaître ses initiatives à tous.
  • Impliquer tout le monde : la créativité, c’est la responsabilité de tous. Il faut « balayer large », conseille Jacques Goulet.
  • Valoriser la diversité: elle est source d’innovation grâce au partage de pensées et d’idées par des personnes d’origine et d’expérience diverses.
  • Prendre des risques : jouer la prudence, c’est ce qui est le plus risqué.
  • Reconnaître que l’échec fait partie du processus : il faut instaurer un climat de confiance propice aux apprentissages et à l’erreur. L’échec fait partie du succès, selon le dirigeant.
  • Se donner du temps : pour favoriser la créativité, il faut donner de l’espace et du temps aux équipes.

À ce chapitre, la Sun Life a proposé à ses employés de consacrer les vendredis après-midi à la recherche d’idées créatives. Une initiative qui donne des résultats. « Depuis le début de l’année, on a reçu plus de 300 idées de la part de nos employés », a souligné Jacques Goulet.

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Faire pousser des talents verts https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/faire-pousser-des-talents-verts/ Thu, 05 Oct 2023 10:04:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96522 DÉVELOPPEMENT – Ils sont de plus en plus recherchés, selon LinkedIn.

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Alors que de nombreux postes sont sur le point de devenir des emplois climatiques, les candidats possédant des compétences écologiques sont des denrées rares. Les employeurs ont donc besoin de solutions efficaces pour trouver, embaucher et former les meilleurs talents verts.

Selon un récent rapport de LinkedIn, entre 2022 et 2023, la part des talents verts dans la main-d’œuvre a augmenté de 12,3 % en moyenne dans 48 pays. Pendant ce temps, le nombre des offres d’emploi exigeant au moins une compétence verte a augmenté presque deux fois plus vite – de 22,4 % en moyenne.

Avec une augmentation de 14,8 % de sa concentration de talents verts, l’industrie de la finance verdit plus rapidement que d’autres. Le secteur financier fait partie de ceux qui affichent la croissance la plus rapide en matière d’embauche pour les emplois qui sont axés sur le développement durable, notamment grâce à la demande en finance durable, signale l’étude. Les recrutements pour des emplois verts dans la finance ont augmenté de 17 % entre 2021 et 2022.

Parmi les compétences vertes en demande, la comptabilité climatique connaît la croissance la plus rapide aux États-Unis. Elle a augmenté de 240 % en une année. Les domaines connexes tels que les crédits compensatoires de carbone, les émissions de gaz à effet de serre et les audits énergétiques ne suivent pas loin derrière.

Le secteur accuse cependant un retard par rapport à l’ensemble des acteurs économiques. Seulement un travailleur sur 15 possède des compétences vertes dans l’industrie financière, alors que cette proportion atteint un travailleur sur huit toutes industries confondues.

Recrutez sur la base des compétences

Comment faire pour embaucher des talents qui possèdent des compétences vertes ?

Pour repérer les talents verts dont vous avez besoin, vous avez intérêt à vous écarter de l’approche traditionnelle, qui consiste à se baser sur des diplômes spécifiques ou les années d’expérience dans l’industrie, pour privilégier les compétences.

Cette stratégie de recrutement peut vous aider à améliorer la qualité des embauches, en élargissant le bassin de talents, en augmentant la diversité des candidats et en favorisant la fidélisation des employés. Pour ce faire, vous pouvez développer des critères et des évaluations qui mesurent objectivement les compétences nécessaires pour le poste vacant.

Créez des passerelles vertes

Une autre stratégie pour recruter des talents verts consiste à rechercher des compétences vertes adjacentes, qui ne relèvent pas nécessairement de l’écologie, mais qui permettent au candidat d’exercer de nombreuses fonctions liées au poste. Par exemple, les candidats possédant des compétences en mathématiques et en informatique peuvent aider l’entreprise à atteindre ses objectifs de développement durable.

De même, les candidats qui possèdent de l’expérience acquise dans certains secteurs en cours de transformation écologique, comme les services publics, l’exploitation minière, les transports et l’agriculture, peuvent appliquer ces compétences aux emplois verts dans le secteur financier.

Faites fleurir les compétences au sein de vos équipes

Selon le Forum économique mondial, près de la moitié des jeunes travailleurs pensent qu’ils ne possèdent pas les compétences nécessaires pour occuper un emploi adéquat au cours de la prochaine décennie. Par ailleurs, les transformations rapides liées au développement durable peuvent laisser les travailleurs plus âgés sur le banc.

Vous pouvez résoudre ces enjeux en mettant en place des programmes de formation continue efficaces. Vous investissez ainsi dans des services adaptés au développement de votre propre main-d’œuvre tout en répondant au besoin mondial d’un travail plus durable.

Développez vos propres capacités

Si vous ne possédez pas d’expérience dans le domaine de l’écologie, vous pouvez tout de même vous positionner dans ce secteur. En début de carrière, par exemple, on peut commencer par chercher un poste d’entrée qui comporte des éléments liés au développement durable. Il servira de tremplin par la suite pour accéder à d’autres postes plus spécialisés dans ce domaine.

Si vous êtes déjà en poste, vous pouvez chercher à évoluer vers un rôle écologique en développant les compétences requises au sein de votre entreprise. La première étape, si vous vous orientez dans cette direction, est de clarifier vos motivations, mentionne Rhian Sherrington, fondatrice du réseau Women in Sustainability Network.

Elle suggère de commencer par repérer les points communs avec vos valeurs et intérêts. Vous pouvez par exemple vous inspirer des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies pour trouver des thèmes qui vous rejoignent.

Pour faire pivoter votre rôle et vos compétences vers le développement durable, il est également important de réfléchir à ce que l’ESG [environnement, social et gouvernance] signifie réellement pour vous. « Soyez clair sur vos motivations, votre objectif, votre raison d’être », souligne la spécialiste.

S’engager pour l’organisation

Votre engagement envers les préoccupations durables ne se limite au respect de vos seules valeurs. Il peut également profiter à l’organisation. Les objectifs motivés par un but précis, tels que les engagements en faveur du climat, « créent un effet de halo pour l’ensemble de l’entreprise ». Ils ont un effet direct sur ses revenus et ses bénéfices, selon Jacqui Taylor, PDG de FlyingBinary.

Une autre manière de développer des compétences vertes consiste à ouvrir et nourrir la conversation sur le développement durable au sein de l’organisation. Toby Green, fondateur de MyCarbon, suggère de demander quelle est la stratégie de l’entreprise en matière de développement durable, ou encore, comment intégrer le développement durable dans les conseils apportés aux clients.

En mettant ces principes en action, vous atteindrez un double objectif : recruter une relève pertinente et axée sur les enjeux du futur, tout en participant à la croissance durable de l’entreprise.

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